Lu 22 avr. 2024
VTT Jolimont
Cette année, les effectifs de la traditionnelle sortie VTT d’Albertino au Jolimont ont fondu comme neige au soleil. Pourtant il n’y avait pas de soleil, ni d’ailleurs de neige sur les chemins, seulement dans la méchante bise glaciale qui a délocalisé la course au plus froid jour de l’hiver. Tout allait encore bien dans la forêt de Jolimont où Albertino nous conduisit sur un itinéraire toujours original, mais la situation s’est aggravée dès les espaces ouverts à la bise avant l’autre forêt, celle du Schalterain. Nous avons néanmoins continué dans cette forêt direction Hagneck. Voyant cependant l’enthousiasme des participants diminuer au fil des km avalés, Albertino changea soudain de route et mit le cap sur le village de Vinelz d’où la route nous mena à la buvette bien confortable du camping d’Erlach où des boissons chaudes nous furent servies.
Merci Albertino et vivement le soleil de l’année prochaine.
Heinz
Je 18 avr. 2024
La Vaux de Vaumarcus du Lac à sa source et découve
2024_04_18 Jeudistes A
Le Vallon de la Vaux du lac à la montagne et recherche des Fritillaires
Rapport pour les Jeudistes, les propriétaires de la Tannaz et M. Franco Ciardo, Biologiste vaudois.
Sans inscription nous sommes 14 Jeudistes et l’invité pour le café, Roger Burri, à se retrouver à 08h45 à la déchetterie de Vaumarcus.
Le Café nous est offert par les frères Alcala et une Taillaule de Tinet est partagé à « l’ancienne Auberge du Cheval Blanc, Le petit Clos 1, l’ancien relais des diligences postales », la plus belle maison (à la Mansarde) loin à la ronde à Vaumarcus. https://www.lagrandeberoche.ch/decouverte/presentation/calendrier-2024; septembre.
Maintenant c’est le domaine des pata negra des Frères Alcala. Merci de leur accueil et leur hospitalité. www.lesfreresalcala.ch
Itinéraires :Nous marchons depuis la réserve forestière de Vaumarcus (où le sentier des Rives devra passer), l’embarcation des péniches de la drague, l’embouchure de la Vaux, le vieux port des pêcheurs Arm, l’enseigne de la frontière entre St-Aubin et Vaumarcus, le Vallon de la Vaux, ( le pont des Polonais, la Vy d’Etra, le pont romain, puis le pré et les Prises Mariller. Nous nous retrouvons dans le canton de Vaud et nnous traversons la Vaux sous la Sylvabelle https://altage.ch/etablissement-medico-sociaux/epsm-la-sylvabelle/.
Temps est fraiset c’est couvert, puis un moment de grésil fin : une fine couche de neige qui rend le sentier les arbres et les broussailles féériques. Nous arrivons à « La Tannaz » et son marais. Découverte d’une touffe de Fritillaires protégée par deux piquets. Nous ne poursuivons plus la Vaux depuis le chemin de Botsy, point 923.
Le nouveau garde-forestier Gander s’est déplacé et nous rejoint ici. Nous faisons une battue dans les roseaux non-fauchés à la recherche de Fritillaires (présentes depuis des décennies et encore présentes il y a 3-4 ans par dizaines lors des débroussaillages du Club Jurassien de la Béroche avec M. Junod garde-forestier de Provence. La recherche s’avère infructueuse (comme pour des morilles à la Vy d’Etra).
Le pique-nique se prend sur des billes de bois dans le froid en peu de temps en dessus du Bas-de-la-Joux, mais avec un rayon de soleil et une belle vue sur le plateau suisse et avec le lac de Bienne et les Préalpes.
Retour par les Prises, Provence, le cimetière, la Vy d’Etra, Fresens, et le verger et le vignoble de Fresens, la pierre au Renard, Sauges, la nouvelle « Petite Provence », bâtiment emblématique de notre époque, tout en rond. A travers les vignes nous descendons vers le sentier aménagé du chemin de fer à ciel ouvert abandonné en 1999 pour rejoindre Vaumarcus.
12,6km, 3 3/4 heures sans pauses, dénivelé 600m
Merci à Silvio Nadig pour son accompagnement et à toute l’équipe de sa présence, écoute et patience.
Hansueli Weber
079 338 54 94
Lu 15 avr. 2024
Visite du musée du ski
Départ en train de Neuchâtel sous un ciel incertain pour les neuf personnes inscrites à cette course et arrivée aux Breuleux par un temps venteux. Après un café, en route en direction de notre objectif de la journée : le musée du ski au Boéchet. En cours de route, nous avons longé le parc éolien de Peuchapatte et découvert entre-autre l’origine de ce nom.
Après une pause pic-nic au Crêt des Biches, nous avons rejoint le musée du ski où Laurent Donzé nous a chaleureusement accueilli. Ce musée, unique en son genre, retrace l’histoire du ski depuis ses origines lointaines, notamment de Chine et en passant par la Scandinavie, jusqu’à la période actuelle.
Ce musée a pu voir le jour grâce à deux généreux donateurs, qui ont acquis l’ancienne gare du Boéchet pour la transformer en musée et créer une fondation permettant de pérenniser l’incroyable collection sur le thème du ski, réunie durant ces cinquante dernières années par Laurent Donzé.
Seule une infime partie est présentée au public. Durant les deux heures de visite guidée, nous avons appris une foule d’anecdotes sur le développement des skis, de ses accessoires et de ses différentes utilisations. Chaque personne présente a été impressionnée par le savoir de Laurent Donzé et la superbe muséographie mise en place.
Sous un ciel de plus en plus venteux, nous avons pris le train au Boéchet pour un retour sur Neuchâtel via La Chaux-de-Fonds. Tous les particiants et participantes à cette course sont rentrés enchantés de cette belle découverte au coeur des Franches-Montagnes.
Di 14 avr. 2024
Les Vignettes - Chanrion
Ve 12 avr. 2024
Rimpfischhorn 4199 et Strahlhorn 4190
Vendredi
On se la coule douce
Nous sommes tout sourire à l’arrivée à Saas Fee. La météo de rêve annoncée pour le week-end et la neige abondante laissent augurer d’excellentes conditions pour nos 4000 du Rimpfischhorn et du Strahlhorn. Afin d’économiser nos forces, nous prenons l’Alpin Express jusqu’à Morenia, avant de randonner en douceur 550m D+, en bordure de pistes, cap sur Britanniahüttee. Arrivés à l’Egginerjoch nous quittons avec soulagement la foule des skieurs de printemps dévalant les pentes à toute vitesse, pour nous ouvrir au panorama sauvage, théatre de nos courses de samedi et dimanche. Après un pique-nique et une séance shooting, nous gagnons la cabane ou une équipe de la SRF tourne un reportage durant le week-end. Peut-être nous verrons-nous prochainement à la TV dans l’ascension du Klein Allalin, au sommet duquel nous nous sommes trouvés face à un drone qui nous fixait droit dans les yeux !? La fin de l’après-midi est consacrée à la contemplation, au rêve d’Icare offert par un parapentiste à la voile rouge sur fond blanc immaculé … et bien sûr aux préparatifs des courses qui nous tendent les bras.
Jérôme
Samedi
Le Rimpfischhorn et son sommet d’été … en hiver
Jusqu'où irons-nous aujourd'hui? Parviendrons-nous à atteindre le sommet? Quels défis nous attendent? Telles sont les questions qui trottent dans nos têtes en ce samedi matin, alors que nous longeons tranquillement les parois Sud-Est de l'Allalinhorn dans la sérénité du glacier. Mot d'ordre : on ne se met pas de pression! Être ici est déjà une joie en soi.
10h30, arrivée au dépôt de skis, presque 4000m. Nous nous sentons d'attaque et nous nous préparons pour la partie technique, à savoir 200m d'arête mixte. Comme Jérôme a parfaitement briefé la troupe le soir précédent, les cordées s'équipent et quelques articles de quincaillerie s'ajoutent aux baudriers.
Jean-Da et Benjamin, efficaces et piaffant d'impatience, s'élancent bien vite à l'assaut du couloir de neige qui nous tend les bras, prémisse à l'arête proprement dite. Les deux autres cordées, formées de Jérôme et Monica et de Camille et Cornelia, leur emboîtent le pas quelques minutes plus tard. L'arête à peine entamée, nous croisons les premières cordées qui redescendent. Les gens sont tout sourire, leur joie du sommet est communicative, la météo est fabuleuse, cela nous booste! Nous continuons à progresser, mais plutôt lentement. Nous atteignons finalement le sommet, c'est magnifique! Maintenant, il faut redescendre. C'est encore long, mais nous restons méthodiques, et concentrés. C'est essentiel à cette heure avancée! Un dernier rappel ponctué d'un coinçage de corde et nous revoilà au pied de l'arête. Les chamois Jean-Da et Benjamin sont déjà partis rejoindre la cabane. Pour nous, c'est encore une longue descente et 2 courtes remontées, enfin nous rejoignons nos compagnons à Britannia. Joie partagée et debriefing de la journée animent le souper, avant une nuit bien méritée. C'est que demain, c'est reparti !
Camille
Dimanche
Le Strahlhorn … et sa moquette printanière jusqu’à Zermatt
Strahlhorn, quelle belle montagne. La montée, comme souvent, est sans intérêt. Mais la descente! Quelle descente en direction de Zermatt! Le haut est sympa: pente légère et bonne neige. Ensuite une pente raide bien chouette nous emmène au col Adler. La pente raide derrière le col n’est pas en grande condition. Pas grave: on dérape, on sautille, on godille. Puis juste en dessous: le panard… sur la moquette!
Adlergletscher puis le Findelgletscher, et hop: nous voilà au télésiège de Gant qui nous offre 400m de D+ sans effort jusqu’à Blauherd. Et voilà encore une belle descente, sur piste cette fois-ci, pour totaliser 3000m D-.
Un grand MERCI à Jérôme et JeanDa d’avoir mis cette belle course au programme et d’avoir eu la clairvoyance de nous prendre comme heureux participants.
Benjamin
Chefs de course: Jérôme et Jean-Daniel
Participant·e·s: Benjamin, Camille, Cornelia et Monica
Ve 12 avr. 2024
Le sentier du sel
Je 11 avr. 2024
Cascade des Chaudières et Mont Châteleu
Chers amis,
Après les frimas des jours précédents, c’est par un soleil radieux et une température encore un peu fraîche, que 17 jeudistes (16 à Bôle + 1 directement aux Gras) au rendez-vous à 8:30.Cafés et croissants pris au très accueillant « Panier Sympa » au village des Gras, la responsable des lieux est très sympathique, que je recommande vivement.Départ de la balade à 9:45, chemin faisant nous arrivons à la cascade des Chaudières, l’excursion se poursuit par un sentier parfois bien raide et boueux au magnifique point de vue du Mont Châteleu, lieu de notre pique-nique.Retour au point de départ, par les Seignes, les Cerneux.A 15:40 nous voilà tous installer sur la terrasse du « Panier Symps » pour une boisson fortement apprécier.
Belle randonnée de 16 km et 630 m de dénivelé pour 5:30 de marche effective, par une météo quasiment estivale.
Bonne fin de semaine à tous.
P.S., un tout grand merci à Edouard pour nous avoir offerts les cafés et croissants, merci également aux contributeurs des photos.
Je 11 avr. 2024
Kerzers-Aarberg
Sous un soleil éclatant et un ciel sans nuages, 20 jeudistes se sont retrouvés à la Mottaz pour se regrouper dans les voitures. A Kerzers, les cafés et les croissants sont généreusement offerts par Philippe Chappuis vivement remercié. Nous garons les voitures au cimetière de Kerzers et de là comence une jolie randonnée, d’abord au milieu des champs, puis en lisière et parmi de belles forêts scintillantes de verdure fraîche, par des chemins larges et faciles qui autorisent bavardages et contemplation. Passée la bourgade de Niederried, nous nous autorisons quelques détours fantaisistes dans les forêts (nous étions un peu tôt pour manger) pour arriver sur le lieu de pique-nique à l’aplomb de l’Aar qui miroite à travers les jeunes feuillages. La table est dévolue aux dix premiers, les autres se contentent de strapontins glanés sur les lieux. La marche reprend pour nous amener jusque sur les hauts de Bargen au “Grossi Schanz”, fortification voulue par la Diète en 1830 après les menaces représentées par la Révolution de Juillet à Paris. Sur la butte, le chef de course donne quelques brèves informations historiques, notamment le rôle du général Dufour qui a mobilisé quelques 800 hommes pour construire en deux mois ces fortifications abandonnées rapidement et dont il ne subsiste que des fossés et des levées de terre du haut desquelles s’offre une vue splendide sur le Jura, la plaine et le canal de Hagneck construite entre 1873 et 1878 pour éviter les crues de l’Aar ( 1ère correction des eaux du Jura). La course reprend pour nous amener à Aarberg par la digue de la centrale électrique. La course s’achève par une restauration bienvenue sur la jolie place du centre de la vieille ville avant de regagner Kerzers en train. Retour à la Mottaz vers 15h30. Un grand merci à Roland Grossen qui a bien accompli son rôle d’adjoint. Merci aussi aux participants pour leur joviale compagnie.
Me 10 avr. 2024
Bussigny - St- Prex
Notre course a commencé par la découverte de la Venoge si joliment décrite dans le poème de Jean Villard Gilles. Arrivées au bord du Léman, cette fois, c’est à l’île aux oiseaux que nous faisons une pause . On observe les oiseaux migrateurs sur les plates – formes où ils peuvent nidifier. Mais, la bise est bien présente et, nous repartons d’un bon pas pour Morges.
Là, nous faisons une longue halte pour admirer tous les parterres de tulipes dans ce beau parc. C’est un ravissement !! On poursuit pour aller découvrir le Boiron. A la Maison de la Rivière, nous apprécions une arrêt au soleil pour prendre un café ou glace. Et, on se dirige vers St-Prex en admirant la nature printannière.
Merci à toutes pour cette belle journée partagée dans la bonne humeur.
Hélène et Josiane
Ve 5 avr. 2024
Gauli
Je 4 avr. 2024
Schwarzenburg - Albligen - Thörishaus
Course A du 4 avril 2014
17 Jeudistes se retrouvent à Berne, pour un café sur le pouce dans le passage sous-terrain de la gare. Puis, re départ en train direction Schwarzenburg, afin d’entamer notre rando jusqu’à Ruine Grasburg.
Là, nous avons eu le privilège d’écouter Pierre-Alain nous conter l’histoire du château de Grasburg, d’un texte soigneusement préparé par Pierre, dont je les remercie infiniment.
Nous franchissons la Singine par un superbe pont en bois, afin de remonter vers Harris, par un joli chemin creux. Puis, par monts et par vaux et la traversée d’Albligen, nous arrivons à Höhi et profitons
du super panorama à 360 ° .
Après le pique-nique pris dans la forêt d’Oberholzwald, nous descendons sur Thörishaus, par Obermetten, Hermisbüel et Riedern, parcours modifié suite aux sentiers initiales fermés et impraticables.
Supers compliments à ces marcheurs émérites, pour cette randonnée de 15,1km, effectuée en 04h00 au lieu de 04h10, selon Suisse Mobile . Dénivelé de +420m et – 640m.
Merci à tous pour cette cordiale compagnie et sympathique journée. Encore merci à notre adjoint remplaçant du jour, André.
Me 27 mar. 2024
Beinwil (SO) - Zwingen via Meltingen et Chaltbrunn
Malgré un temps maussade et froid et la pluie annoncée, 13 randonneuses motivées sont parties à la découverte du Jura soleurois et bâlois. La randonnée commence à Beinwill Kloster (SO) près d’un très ancien monastère bénédictin (1085) dorénavant exploité par une communauté oecuménique. Le point culminant à Chastenchöpfli (900m) offre une belle vue sur les collines jurassiennes. Une descente agréable nous conduit à Meltingen, porte d’entrée de la vallée de Kaltbrunnen. Le chemin serpente dans la gorge en suivant l’Ibach, au travers de la réserve forestière où le bois mort est délibérément laissé sur le sol. De nombreux arbres sont envahis par la mousse et semblent sortir tout droit d’un conte de fée. Nous sommes accompagnées par le parfum de l’ail des ours qui jalonne le chemin de même que de lumineuses populages et de grosses touffes violettes. Nous terminons la randonnée dans une zone karstique (grottes et falaises), toujours dans les gorges, avant de rejoindre Zwingen au bord de la Birs. Nous sommes chanceuses…., la pluie pourtant annoncée ne fait son apparition qu’au terme de cette jolie randonnée.
Martine
Lu 25 mar. 2024
Les crocus de Rämisgummehoger
Rämisgummen, est une colline située à la frontière entre l’Emmental bernois et l’Entlebuch lucernois connue pour se couvrir d’un tapis de crocus dès le mois de mars.
C’est là-haut que 19 « lundis X » se rendent sous un ciel bleu par une température encore fraîche. Trains et bus nous amènent jusqu’à Wiggen. La neige du week-end est encore présente sur les versants nord et colore le paysage d’une façon toute particulière.
Les collines sont raides, nous prenons rapidement de l’altitude dans la forêt pour rejoindre la crête par Geisshalden, Rämisgummerhoger, là où les crocus commencent à pointer discrètement le bout de leurs pétales, entre l’herbe verte des pâturages et une petite couche de neige…. Mais découverte inattendue en bord de forêt ……DES MORILLES…. Un tapis de morilles, des morilles énormes.
A peine déçus de ne pas découvrir la mer de crocus annoncée, nous nous réjouissons de cette surprise fongique. Le panorama est magnifique, du Titlis en passant par les Bernoises entre la Schrattenflue et le Hohgant. Et pour les crocus, il paraît que le Communal de la Sagne en était couvert il y a quelques jours.
D’un pas alerte nous bouclons la boucle et rejoignons Wiggen où nous retrouvons bus et trains et rentrons selon l’horaire prévu.
Un grand MERCI à Philippe notre GO. Merci de nous avoir fait découvrir cette belle randonnée printanière et de plus en transports publics.
Mary-Jeanne
Plus d’info se trouve dans, suisse-rando 2021/n°1859
Sa 23 mar. 2024
Haute route Grisons
J1
Départ de Neuchâtel : malgré tous les retards de trains et modifications de parcours nous nous retrouvons tous à Coire pour nous rendre
à Bivio dans le fameux Hôtel Post.
J2
Après un copieux petit déjeuner, un bus taxi nous amène à la Veduta Ospizio, près du col du Julier, où nous chaussons les skis par une luminosité changeante. Nous nous dirigeons à 8 vers le Piz d'Agnel. Nous déposons les skis au col, et au sommet le ciel s'éclaircit enfin pour nous gratifier d'une belle visibilité à la descente vers la cabane Jenatsch. À notre grande surprise, elle est bondée ce dimanche soir!
J3
Après une nuit bercée par les ronflements des allemands, nous partons joyeux par un temps splendide. Nous gravissons le Piz Laviner crampons aux pieds pour y admirer le magnifique panorama, avant une longue descente de rêve dans la poudreuse. Nous pique-niquons dans les arolles, puis effectuons un ludique gymkhana dans la forêt jusqu'à Preda, où nous prenons le train pour Bergün. Nous y découvrons l'incroyable Hôtel Kurhaus, lieu historique bien entretenu. Nous y profitons du spa accueillant.
J4
Petit déjeuner : la classe ! (Crêpes, gauffres, œufs brouillés, pain typique des grisons, et on en passe, la liste est trop longue!).
Une demi-heure à pieds sur la route, puis nous chaussons les skis et partons plein gaz (mi-gaz pour Jeanda ;-). 1200m de dénivelé jusqu'à la cabane Ketsch où nous mangeons une bonne soupe. Forces reprises pour nous rendre au Ketsch Pitschen, à 2990m en profitant d'une éclaircie.
Nous y observons que les conditions se détériorent dramatiquement: vent tempétueux et mauvaise visibilité.
1750m de D+ et 18km pour cette troisième journée à skis. La soirée est occupée (mis à part le jass) par la météo et le bulletin d'avalanches, pour arriver à la conclusion que la décision est remise au lendemain matin.
J5
Lever tardif, sachant les conditions mauvaises, pour attendre le bulletin de 8h. La tempête sévissant au dehors, nous ne pouvons hélas continuer notre aventure. Nous annulons la cabane Grialetsch et reprenons le chemin de Bergün. L'héroïque Jeanda passe devant dans un brouillard épais et tout à coup : plus de Jeanda! Heureusement il ne s'est pas fait mal et nous indique un chemin moins raide. Nous sommes soulagés de rejoindre la forêt pour une nouvelle partie de gymkhana et arrivons sous la pluie pour les derniers kilomètres avant le tea-room. Nusstorte et cafés bien mérités. Viva ! Grazia fitg bain a nus schefs da tura formidabels: Gilles et Jeanda !
Ve 22 mar. 2024
Traversée Zermatt-Arolla, via Tête Valpelline
Course annulée pour cause de météo exécrable et remplacée par une course depuis Ovronaz.
Montée au Col Le Basse (2596m), descente en direction du large couloir du Grand Chavalard en passant derrière le Grand Château jusqu’à 2232m. Montée de 600 mètres de plus en plus raide (200m entre 35-40 degrés) jusqu’au Col des Hautes Fenêtres (2819m). Descente sur le Petit Pré (1998m) et retour à Ovronnaz par le chemin qui serpente jusqu’au milieu de la piste de descente damée.
Les 6 rescapés du groupe inscrit pour la traversée Zermatt-Arolla ont bénéficié d’une journée très chaude avec, heureusement, un voile nuageux le matin qui a un peu préservé la qualité de la neige. La neige était moyenne dans le haut, alternance de neige dure et cassante dans le haut, mais avec une belle moquette dans le bas.
Cette région est très sauvage avec une topographie complexe faite de multiples petits massifs de rocher et de buttes qui permettent de jouer avec toutes les orientations.
Jean-Michel
Je 21 mar. 2024
Haute route sauvage Eismeer-Rosenlaui
Haute route au Paradis, 21-24 mars 2024
J1 :
Après un trajet aller à faire connaissance pour certains et à se retrouver pour d’autres, départ depuis un parking un peu avant Pont (Valsavarenche) pour le Rifugio Chabod situé à 2'750 m et ceci tout en blaguotant (qui s’est prolongé finalement jusqu’à l’arrivée au refuge). Une montée agrémentée d’une pause midi pour commencer à rendre plus léger nos sacs. L’accueil du gardien effectuant des travaux avant l’ouverture officielle la semaine d’après est plutôt glacial, loin de la jovialité italienne.
Sans insister, nous allons prendre nos quartiers dans le local d’hiver situé un peu plus haut. Grand luxe avec gaz, bois, etc! Damien tente à nouveau de briser la glace avec le gardien (pour accessoirement acheter quelques bières) mais sans succès. Fin d’après-midi ensoleillée à observer une partie de l’itinéraire du jour d’après et à admirer le sommet Gran Paradiso, objectif du lendemain.
Repas du soir, soupe à la tomate et risotto made in Lucie, permet de nous requinquer et terminer gentiment cette belle première journée. Cerise sur le gâteau avec une vue splendide du Gran Paradiso avec la lune presque pleine se reflétant sur la partie glacier du sommet.
Et hop, au dodo dans un local d’hiver spacieux rien que pour nous.
Martial
J2:
Alors que le poêle diffuse la chaleur de la dernière bûche du matin et que le soleil finit de se lever, nos estomacs remplis de porridge trop secs pour les uns, trop baveux pour les autres, rebondissent sous nos habits, signal d’un départ imminent pour le grand Paradis.
La trace suit la moraine latérale obligeant de multiples conversions, puis s’élance au milieu des séracs où nos deux cordées semblent remonter le courant d’une mer de glace figée par les pouvoirs d’un Dieu bienveillant.
Arrivés au col, les éléments reprennent vie sous la puissance du vent pressé de balayer nos traces avant de continuer sa course sinueuse dans la vallée suivante.
Sur fond d’azur, le sommet promis se dessine enfin dans les cieux comme une arche perdue au milieu des flots blancs.
Les pieds encramponnés nous obligent quelques pas d’équilibre sur l’arête qui nous sépare encore de notre but. Liés par une corde mais surtout par de nouvelles amitiés, sous le regard apaisant de la gardienne des lieux, La Madone, nous atteignons enfin, l’esprit libre, le Paradis.
Xavier
J3 :
Lever 7h, p’tit déj pain confiture jus de fruit corn flakes: simple.
Débrief de la veille et discussions compliquées avec le groupe sur le programme des 2 jours à venir. Une grosse baisse de température annoncée (-10 degrés) et des vents de + 100 km/h, voir 130km/h dimanche, renforcés par la météo du moment (chute de neige à l’horizontale et brouillard dehors) nous amènent à conclure qu’un retour à la maison est plus sage.
Nous revenons par un temps qui se dégage de plus en plus, ce qui permet de naviguer sur des pentes sud-ouest (suivre les jalons rouges) qui nous ramènent à Pont, dans une neige gelée compliquée et des pentes qui se raidissent fortement ne laissant pas d’autre choix que de descendre le chemin d‘été sur le dernier tiers. Retour à Pont au parking de Chabot à ski par le bord de la route.
On termine à Aoste avec un très bon restau. Très bon moment. Aucun regret malgré un beau ciel bleu.
Damien
Je 21 mar. 2024
Le Faulhorn sur chemin damé, près de Grindelwald
Notre randonnée le long de l'Areuse a débuté sous une fine pluie alors que nous quittions Boudry. Les 7 courageuses ! Mais malgré le temps capricieux, notre enthousiasme était intact! Les nuages finalement se sont vite dissipés pour laisser place à de timides éclaircies, annonçant l'arrivée du soleil printanier. On aime! Sans nous presser, nous avons flâné le long de la rivière, prenant le temps d'admirer, d’écouter, de savourer pleinement l'instant présent. Et quelle chance: l’Areuse se présente à nous avec des quantités impressionnantes d'eau qui bouillonne. Quel beau spectacle…. d’un coup le paysage s’apaise et l’Areuse donne à nouveau la parole aux oiseaux. On arrive à Noiraigue! Merci à vous toutes 🫶pour ce beau moment de partage. Daniela
Ma 19 mar. 2024
Cascade de Môtiers et visite surprise
Il est d’usage, dans le groupe des Lundi X, de proposer un volet culturel : ce sera le Musée d’art aborigène de Môtiers. Nous – 15 participantes – sommes accueillies par Mme Theresa Burkhardt dans la magnifique grange attenante au domaine du Château d’Ivernois à Môtiers, propriété de la Fondation Burkhardt-Felder Arts et Culture. Mme Burkhardt nous fait partager sa passion pour ce peuple et nous donne des explications pour comprendre les œuvres exposées. Les artistes, essentiellement des femmes, représentent leurs rêves et leur profond ancrage à la terre de leurs ancêtres d’une manière originale et très colorée. Entrées avec la brume, nous ressortons du musée avec le soleil qui nous accompagnera pour le reste de la randonnée : cascade de Môtiers, pique-nique dans la clairière, montée par la combe Lacherel jusqu’au lieu-dit Le Couvent, puis descente sur Couvet.
Sa 16 mar. 2024
Grand St-Bernard - Val Ferret Italien - la Fouly
Jour 1
Départ matinal de Neuchâtel pour cette belle équipe de 8. Tous prêts et motivés pour 3 jours d'aventure autour du Val Ferret. Les peaux chaussées au tunnel du Grand-Saint-Bernard, le week-end débute dans le brouillard avant de trouver le soleil caché derrière l'hospice. À partir de là, nous profitons de cette belle météo pour enchaîner 2 montées, dont une au Mont Fourchon, plongé dans... le brouillard, toujours lui. Une soirée au chaud bien méritée et très joyeuse à l'hospice à la rencontre de Anne-Marie et "Jean-Phil le chamoine", et ce, malgré le manque de protéines pour nos amis végétariens. Kalinychta
Jour 2 Journée qui pourrait se nommer "les trois cols", ou aussi "le soleil n'est pas loin"
Nous partons sous un ciel nuageux, soulagés de ne pas être dans le brouillard, et d'ailleurs "le soleil..." (cf ci-dessus, ce sera notre leitmotiv de la journée!). Après une descente d'environ 400m côté Italie, avec un jour blanc ne nous facilitant pas les choses, nous mettons les peaux et pour certains aussi directement les couteaux pour la montée au col de Saint Rhémy. La neige, très dure en bas, s'adoucit à l'approche du col, et nous permet de le franchir skis aux pieds. Nous poursuivons direction le col des Ceingles, par un dévers pour dahu traversant des zones d'avalanches pleines de boules durcies. Il se met à neiger brièvement au passage de ce deuxième col, mais notre principale préoccupation est de nous rappeler comment dire bonne nuit en grec ;-)
Au Rifugio Frassati point de local hiver: nous nous abritons le long du mur pour pique-niquer avant de repartir vers notre troisième col de la journée, qui se montre un peu moins aisé à franchir. Merci Martin de nous avoir fait les marches - non sans parfois enfoncer jusqu'en haut d'une cuisse - jusqu'au col Malatra. Puis d'y avoir fait un ancrage pour que nous ayons une corde à tenir pour désescalader de l'autre côté.
"Le soleil etc...", mais toujours ce fichu jour blanc pour les 900m de descente au Rifugio Bonatti. Là le charme de Martin fait merveille et on nous octroie des chambres à 2 ou 3 lits pour le prix du dortoir.
Laurence nous fait bénéficier d'une bienfaisante séance de yoga, et après un bon repas, kalinichta !
Jour 3
Après un tel chaleureux accueil italien, difficile de quitter notre cabane Bonatti sous la pluie. Pourtant la descente ludique entre les mélèzes nous met rapidement en jambes. Ensuite nous avançons à plat jusqu’au fond du val ferret italien avant de monter à droite pour rejoindre le grand col Ferret d’abord sous la pluie puis la neige. La visibilité se réduit alors encore un peu plus et nous contraint à avancer prudemment jusqu’à la Dotse. Nous croisons d’ailleurs sur le chemin une campeuse téméraire. Ensuite vient enfin le temps de la descente, toujours en douceur vue la faible visibilité, avant de terminer par quelques pas de skating pour rejoindre La Fouly avec à nouveau la pluie. C’est alors que nous devons nous séparer après ces excellents trois jours. Merci à Laurence et Martin pour cette belle course.
Merci à Axel, Christine et Rémy pour ces récits de course!
L’équipe au complet: Axel, Christine, Rémy, Sylvian, Nadine, Suzanne, Martin et Laurence
Sa 16 mar. 2024
Weekend au Val Bedretto (TI)
En ce samedi 18 mars, le départ matinal de Neuchâtel piquait un peu pour notre escapade au Val Bedretto, en terres tessinoises. Mais il valait la peine : soleil radieux à la sortie du tunnel du Gothard, peu de bouchons et neige très correcte. Nous avons entamé une ascension de 1700 mètres de dénivelé pour atteindre le sommet du Pic Cristallina. Les paysages sont magnifiques de tous côtés. Une fois au sommet, nous profitons de la super vue et de la bonne ambiance qui y règne en présence de d'autres montagnards montés depuis la cabane Cristalina.
Nous redescendons sur la cabane 400 mètres plus bas pour y passer la nuit, où nous commençons alors un autre type de descente 😁. On a sorti le rhum pour arroser le Baba(s) ! Et oui, nous célébrons l’enterrement de vie de garçon d’un de nos chefs de course ! Il se mariera le vendredi de la semaine à venir. Une bonne occasion de fêter ! À noter que l’accueil à la cabane a été excellent, tout comme la nourriture. Est-ce dû au coup de main que certain-e-s participant-e-s ont donné lors du service ?
Le lendemain, on a juste eu le temps de gravir la Cima di Lago avant que le ciel ne se couvre. La visibilité est devenue limitée et ainsi nous décidons de descendre dans la vallée, ne prolongeant pas la course pour d’autres cimes ou un vallon plus lointain. La neige était très variée à la descente : excellente en haut, puis cartonnée plus bas.
Un grand merci à nos chefs de course et à l’équipe qui a rendu ce week-end sportif, festif, et surtout incroyablement sympathique.
Je 14 mar. 2024
Roshaüsern - Wohlen
15 Jeudistes se retrouvent en gare de Neuchâtel pour un petit voyage en train jusqu’à Rosshaüsern. Pause au restaurant Bahnhof, dont les cafés croissants ont étés offert par Gilbert ; Merci beaucoup.
Première montée jusqu’à Ledifluh, avec un super panorama des Préalpes et Alpes . Et c’est reparti par une descente vers Heggidor, une montée dans la forêt de Eiberg, une descente sous l’autoroute,
et encore une montée pour Oberei. Voilà une jolie vue sur le lac de Wohlen et son barrage. Nous continuons notre parcours toujours bien vallonné, à Spichermatt pour le pique-nique.
Dernière descente au bord du lac et une re montée vers Wohlen, afin de prendre le bus, direction Bern et pause Terrasse. Félicitations à tous, pour avoir effectuer 16,4km en 04h30, avec un dénivelé
de +546m (40 marches) et -575m , dont 470 marches. Encore merci à Gilbert pour son aide.
Guy
Me 13 mar. 2024
Welschgätterli par le Schemel
Très belle randonnée en boucle — à cheval sur les cantons du Jura et de Soleure — autour de Montsevelier, en passant par le Welschgätterli.
Entre le ruisseau de la Providence et celui de Montsevelier, le parcours réserve quelques belles grimpettes dans ce décor de montagnes « russes » et un très beau chemin de crête. Délaissant le Stierenberg la course se poursuit autour du Schemel et traverse une hêtraie délicatement accrochée à la pente.
La météo n’a pas été très clémente et outre le brouillard et la pluie, elle nous a offert quelques jolis bains de boue pour nos chaussures !
Merci Daniela et Nathalie pour la belle organisation et le timing parfait.
Marianne
Lu 11 mar. 2024
Cressier-Chapelle de Combe-Combe du Pilouvi
Pour ce deuxième lundi de mars, Philippe proposait une sortie alliant la visite de la chapelle de Combes et une jolie balade. Après un court trajet en train, un café à Cressier, et une première grimpette à travers les vignes jusqu’à Combes, les 14 participantes et leur guide ont pu (re)découvrir cette jolie chapelle baroque avec les explications très intéressantes de Paul Frochaux, curé à la retraite. Située sur un promontoire qui domine tout l’Entre-deux-Lacs, elle est dédiée à Sainte Anne, tandis que le clocher abrite une seconde chapelle dédiée à Notre-Dame de Lorette. Sa rénovation dans les années 70 a fait apparaître de magnifiques peintures baroques et on ne peut que recommander sa visite.
C’est ensuite une légère descente qui nous attend pour rejoindre les vignes et le haut du village du Landeron, avant de remonter derrière Philippe en direction de la métairie du Landeron. Nous trouvons un endroit idéal pour pique-niquer, avec des troncs pour s’asseoir et une belle vue sur la région des Trois-Lacs, éclairée par une belle lumière de quelques rayons qui percent le plafond de nuages bas. Un café à l’Hôtel de Commune de Lignières complète bien le pique-nique, avant que Malgo ne donne le signal du départ, craignant de se faire arroser par la pluie annoncée pour l’après-midi.
La descente sur La Neuveville le long du ruisseau de Vaux, qui marque la frontière cantonale, débute sur un sentier agréable dans la forêt, puis rejoint la gorge du Pilouvi, avec une jolie cascade qui débouche du Lac des Fées. Jaunes, mauves, bleues, blanches… les fleurs tapissent la forêt et font le bonheur des photographes. Nous traversons la vielle ville de La Neuveville pour rejoindre la gare sous le soleil et la pluie ne se met à tomber que durant le trajet en train… le timing était parfait. Un grand merci à Philippe pour cette chouette sortie juste à côté de chez nous !
Carole
Lu 11 mar. 2024
Mont Blanc de Cheilon
Malgré un danger d’avalanches marqué et des prévisions météo mitigées, Laurent nous donne rendez-vous ce lundi matin à Evolène pour un café-croissant et pour faire le point sur les conditions. On fait un trait sur la Cassorte et on se concentre sur l’objectif du jour: rejoindre la Cabane des Dix par l’itinéraire le plus sûr, c’est-à-dire le Pas-de-Chèvre et ses échelles. Le soleil nous accompagne jusqu’au col. Une fois les échelles passées, on se débrouille pour descendre tant bien que mal dans la grande quantité de neige tombée pendant le week-end: une participante qui a voulu éviter le bouchon sur la trace de descente s’est retrouvée “bétonnée” jusqu’aux hanches dans la neige fraîche…. Ce petit moment de solitude passé, on rejoint la Cabane des Dix sous un ciel de plus en plus chargé, qui nous incite à ne pas aller plus loin pour ce premier jour.
Le lendemain matin, il a neigé quelques centimètres pendant la nuit, et le temps est toujours couvert… On part quand même sous les flocons en direction du Mont-Blanc de Cheilon… Le soleil timide nous donne quelques aperçus sur les magnifiques séracs qui ornent la face ouest du sommet convoité: pas assez pour nous convaincre de poursuivre jusqu’au sommet. Nous redescendons, puis nous remontons en direction de la Luette. Le ciel se bouche à nouveau, mais nous attendons le moment propice pour une magnnifique descente dans une poudreuse de rêve à la faveur des éclaircies du milieu d’aprés-midi.
Le lendemain matin, il a de nouveau neigé quelques centimètres pendant la nuit et le ciel est toujours couvert. Nous nous dirigeons vers le Col des Ignes, mais deux “woums” dans la dernière pente nous font rebrousser chemin pour rejoindre l’itinéraire plus sûr des échelles du Pas-de-Chèvre. Au col, Laurent nous persuade de monter encore un peu sous un soleil accablant en direction des Monts-Rouges, avant de nous offrir une superbe descente dans la neige fraîche. La suite de la descente s’effectue sur les pistes du domaine skiable d’Arolla, avec un arrêt à La Chotte pour déguster une bonne bière artisanale de la région.
Un très grand merci à notre chef de course Laurent, qui nous a fait découvrir son terrain de jeu, et à Jon et Julian pour leur très agréable compagnie pendant ces trois magnifiques journées en montagne!
Christelle G.
Sa 9 mar. 2024
2 jours de raquettes aux Gastlosen
Exceptionnel week-end en raquettes avec une formidable équipe autour des majestueuses Gastlosen!
Même le rongeur qui a mangé une raquettes et 3 rondelles de batons n’aura pas réussi à décourager ce groupe de tous les superlatifs :-)
Sa 9 mar. 2024
Arolla - Mont de l'Etoile - Cabane des Aiguilles R
Je 7 mar. 2024
Laupen- Morat
Nous sommes parties à 13 participantes et les deux chefs de course, selon la météo le soleil devait être de la partie, mais hélas il faisait froid.
Nous avons fait un arrêt au centre nature à Auriedstag pour découvrir les oiseaux et nous avons eu le plaisir d’avoir un exposé de Kathrin, sa connaissance
des oiseaux et de la nature est intarissable. Merci à Kathrin pour ce beau moment.
Nous avons pique-niqué à la Galmhütte avec un froid mordant, ensuite nous avons continué notre chemin jusqu’à Morat et à la fin du parcours
nous avons trouvé enfin le soleil.
Belle journée de partage.
Je 7 mar. 2024
Fully–Branson–Les Follatères, Chemin du vignoble
2024_03_07 Jeudistes A Fully – Follatères
Comme le nombre de participants ne permet pas un billet CFF de groupe, le trajet se fait en voiture sans encombre en 140km avec un café au Relais St-Bernard jusqu’au Pont du Rhone à Branson. Car postal le long de l’interminable village de Fully. Puis les sept Jeudistes parcourent sereinement le vignoble de Fully par beau temps, ciel bleu et cimes alentours enneigés. Le départ se fait depuis le Grand Blettay en dessous du plus haut vignoble du Valais (! biologique en plus !) « Chez Beudon », puis par le km vertical de Fully, l’usine électrique avec la plus haute chute du monde de 1650m en 1922 depuis les lacs de Fully, la châtaigneraie de Fully et des petites chênaies jusqu’à Branson. Une vingtaine de taille de cépages pour une vingtaine de différents crus, mais prédominent la petite Arvine et l’Ermitage comme spécialités sur les lieux dits Chargeux, Labérieux et Combe d’enfer dont les sols sont caractérisés par des éboulis cristallins et du Loess, un sable cristallin, amené par le vent.
Ce zig-zag en faux plats le matin s’effectue en 2h45 et 370m de dénivelé pour 8,5km.
Nous mangeons au Pavillon du Terroir « Fol’terres » une planchette valaisanne et nous nous offrons un Johannisberg et un Gamay vv (vieux vignes), le tout ++++.
L’après-midi nous explorons les Follatères à la recherche des derniers Bulbocodes (floraison splendide cette année à mi-février, çàd trois semaines avant la floraison attendue). Nous rencontrons un merveilleux site steppique avec une belle floraison et une pulsatille de montagne et un lézard vert. À Branson découverte et visite de la Cave St-Ours 35.
Le parcours se fait en 1h20 et 240m de dénivelé pour 4,4km.
Merci au co-organisateur Silvio Nadig, aux chauffeurs et au sept participants au combien agréable. Hansueli Weber
Je 7 mar. 2024
Col des Etroits - La Gittaz-Dessous
Course B à pied du 7 mars 2024 Col des Etroits
16 jeudistes se retrouvent à Robinson à 8 :15. En voiture jusqu’à Ste Croix, où nous retrouvons deux résidents du Far West. Nous y prenons le traditionnel café au Restaurant du Centre. Ensuite, nous nous rendons en voiture en deux minutes jusqu’au Col des Etroits, point de départ de notre randonnée. Un froid glacial, accompagné de vent et brouillard, nous rappelle que l’hiver n’est pas encore terminé. Certains Jeudistes, trop optimistes, semblent l’avoir oublié, se présentant sans bonnet ni gants 😊. D’un pas alerte, nous cheminons entre autres sur un joli flanc de coteau jusqu’à Auberson. Arrivés à la patinoire, qui ressemble plutôt à une mare, nous bifurquons en direction du sud-ouest et du hameau Les Grangettes. Peu avant d’arriver au Col de l’Aiguillon, sur l’excellente initiative de JCL, nous faisons un détour jusqu’au Creux des Neiges, un gouffre impressionnant. Entre temps, le ciel s’est dégagé et nous profitons du soleil de l’hiver. Peu après, prenons l’apéritif à l’abri du vent dans la forêt. 20 minutes plus tard, nous atteignons le but de la première étape, le Restaurant La Gittaz. Excellent repas : soupe de potiron, bœuf bourguignon et nouilles. Sustentés, nous reprenons le chemin des crêtes, donc le chemin le plus court, pour retourner au Col des Etroits. C’est l’occasion d’observer trois Eoliennes, dont les mats culminent à 100m. En y ajoutant la longueur d’une pale, on aboutit à 140m. Intéressant de savoir : quand la température descend en-dessous de 2°C, les pales se bloquent, pour ne pas « lancer » des morceaux de glace, et les pales se dégivrent par une ventilation d’air chaud ; ensuite, il faut les relancer « à la main », dixit le spécialiste. Nous arrivons au Col vers 15 :15, heureux de cette journée de franche camaraderie.
Merci à JCL de son excellente idée d’aller visiter Le Creux des Neiges. Merci à François G. de m’avoir secondé et d’avoir assuré par ailleurs la fonction de photographe officiel. Merci à tous pour l’ambiance joyeuse et amicale.
Alfred
Randonnée à pied : T1, 3h30, 12km, +/-350m
Temps froid et brouillard jusqu’à 11:30 environ, puis frais avec de jolis rayons de soleil.
Di 3 mar. 2024
Skis rando à Bivio II avec guide
Org. Willy Buss, Etienne Perrottet
Récit rédigé collectivement chaque soir à l'apéro ;-)
LUNDI 4 MARS, la journée commence par la rencontre avec notre guide au petit dejeuner et continue par un jeu de piste à la recherche des skis de notre Giacomo. Panique à bord! Mais ils sont rapidement retrouvés dans les mains d'un autre participant, qui avait mis ses propres peaux dessus. La faute au daltonisme dira-t-on. Enfin tout le monde monte à bord du minibus, direction Veduta 2152m avec un pâle soleil et beaucoup de neige fraîche. La montée est douce et le manteau neigeux magnifique. Petit à petit notre objectif, le Piz Campagnung 2825m est en vue. Au sommet, vue sur la mer de brouillard et les sommets environnants avec entre autres, le Piz Bernina. Descente dans une belle poudreuse, de la double crème comme disent certains. Jeux collaboratifs (comme le récit) pour se mettre en appétit avant le souper.
MARDI 5 MARS
Le CAS Neuchâtelois part avec le quart d'heure de retard habituellement vaudois, pour une montée dans la grisaille, direction Roccabella (2731m). Longue montée, d'abord sur un chemin tassé puis on arrive dans la poudreuse mais aussi dans un brouillard assez épais. Bon exercice d'orientation pour le guide, surpris lui aussi par la rivière qu'on ne pouvait pas traverser. Accueillis au sommet par les flocons, on ne s'y attarde pas. Descente en file indienne et prudemment derrière notre guide au vu de la visibilité très réduite. Picnic rapide dans la descente et toujours sous les flocons.
MERCREDI 6 MARS
Réveil avec 30cm de poudreuse au village, limitant les possibilités de sortie. Le bus déblayé, départ pour Sur. Objectif du jour, rejoindre l'Alp Flix pour un chocolat chaud à l'abri de la neige et de la bise... dommage, l'auberge était fermée. Le danger d'avalanche ne nous permet pas d'aller explorer les cimes au-dessus de l'Alp. Nous faisons un tour de Sagnard dans les hameaux du haut plateau avant une belle descente dans la poudreuse. Quelle chance d'avoir eu un guide pour nous proposer cette belle sortie malgré les conditions.
JEUDI 7 MARS
En un mot: GRANDIOSE! Après quasiment 24h de chutes de neige, conditions de rêve, qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie paraît-il, pour cette journée au Piz Scalotta (2992m). Montée au soleil depuis l'hôtel puis au pied des cimes dans une immensité blanche contrastant avec le bleu du ciel. Pause pique-nique bienvenue au sommet après un peu plus de 1200m de dénivelé. Très longue descente dans une magnifique poudreuse jusqu'en bas.
On dit au-revoir à notre guide à l'hôtel autour d'un copieux apéro pour finir le séjour en beauté.
4 jours magnifiques grâce à notre guide Siffredo Negrini qui a su nous proposer des sorties idéales au vu des conditions et tracer de belles lignes tant à la montée qu'à la descente tout en partageant son optimisme et ses connaissances. Le séjour à l'hôtel Solaria à été très agréable, accueil chaleureux par toute l'équipe.
Après cette fantastique semaine dans la montagne mais aussi dans le confort et la convivialité de l'hôtel, l'équipe a déjà décidé de pré-réserver une semaine pour l'année prochaine et vous encourage à vous y inscrire.
Lu 26 fév. 2024
Rando pédestre La Heutte.Montoz .Péry-Reuchenette
Cette randonnée à pied remplacera pour la 3ème année de suite une sortie à ski de fond organisée par Willy et Sanae, dans le Jura. Départ pour la Heutte, d’où nous attaquons une montée bien raide, en forêt, en direction de la métairie de Werdtberg, fermée ce jour, puis celle de Malleray, fermée également. Mais Willy a pourtant réussi à négocier son ouverture pour une boisson chaude qu’il nous a gracieusement offerte, ( a-t’il son anniversaire plusieures fois par année ?) et qui nous a permis de nous réchauffer, longuement en ce jour de température hivernale, grâce à la patience de la tenancière. Bien réchauffés, nous repartons et atteingnons la cabane CAS La Rochette, beau point de vue, emplacement idéalement organisé pour les familles avec enfants, et pour notre pique-nique où nous nous abritons au mieux, et dégustons avc plaisir l’excellent cake aux myrtilles de Sanae, alors qu’un rayon de soleil, finit par nous atteindre. C’est ensuite la descente raide et glissante, en direction de Péry-Reuchenette. Un train est prévu asez rapidement, nous renonçons donc de prolonger jusqu’à la Heutte où nous aurions du patienter longuement dans le froid.
Merci à Willy et Sanae pour cette belle journée, à cette belle équipe pour la sympathique ambiance.
Christiane
Di 25 fév. 2024
Skis rando à Bivio avec guide
SECTION : SEMAINE DE SKI RANDO BIVIO
Org : Christine Toffolon, Adrien Ruchti
Dimanche 25 février au vendredi 1 mars
Lundi 26 février :
Après les retrouvailles du soir précédent, les choses sérieuses commencent. Malheureusement le temps est maussade et n’invite pas à la Rando. Mais pour Siffredo notre guide ce n’est pas un problème, il a toujours une destination qui convient à n’importe quelles conditions. Un petit déplacement en voiture en direction du col du Julier et nous voilà parti pour le Piz Campagnung. Il y a même quelques rayons de soleil qui rendent le paysage féérique et nous imaginons une merveilleuse journée. Hélas nous devons déchanter et c’est sous un vent glacial et une visibilité nulle que nous arrivons au sommet. Les chutes de neige de la nuit précédente et de la journée nous offrent quelques moments de ski acceptables. Siffredo, connaissant toutes les courbes de niveau de cette région, nous ramène aux voitures sans problème et devant les premiers verres de la soirée nous apprécions, avec du recul, cette journée qui somme toute n’était pas si mauvaise que ça. Vivement les prochains jours qui s’annoncent vraiment (un peu) meilleurs. C. F. et J-C.
Mardi 27 février
En raison de la neige tombée dans la nuit et les jours précédents, donc du danger d’avalanche, nous chaussons les skis devant l’hôtel et montons en direction du sommet des pistes de ski. En chemin, nous discutons avec Siffredo de la météo et des conditions de neige pour le ski de rando. Il nous apporte ses connaissances. A mi-hauteur, nous creusons un « Turm », pour réaliser un profil de neige. A cet endroit la sonde indique une épaisseur de 2.50 m ! Après les démonstrations concernant les couches de neiges, nous pique-niquons et montons à 2560 m, terminus du dernier téléski. Le temps s’est éclairci et la vue est superbe. Descente entre les pistes dans une poudre de rêve. A. et MC.
Mercredi 28 février
Bien que la mode soit aux Croc’s, c’est avec des sabots que nous avons commencé la journée! Réveil avec des flocons, départ dans le brouillard, 1 degré, et apothéose au sommet avec le soleil. L’abondante neige tombée a été réduite de moitié sous l’effet de la chaleur pour le moins inhabituelle à Bivio (1769 m.). Arrivés à la Roccabella, (2730 m.) objectif du jour, nous n’avions pas vu passer le temps ni le dénivelé de presque mille mètres. Nous étions sortis du brouillard et les paysages à 360 degrés étaient exceptionnels, ce qui nous a valu un petit concours de reconnaissance des sommets, orchestré par notre fameux guide Siffredo. Le début de la descente était très tracé, puis les très belles pentes immaculées de notre sommet du jour nous ont offerts un terrain de jeux exceptionnel que nous avons marqué de nos belles traces. Que du bonheur! P. et C. T.
Jeudi 29 février
La cerise sur le gâteau de la semaine (la ciliegina sulla torta!), le Piz Lagrev (3085m). Départ aux portes de l’Engadine à Alp Güglia (2196m) au soleil, avec des dunes de neige entourées de parois noires de gneiss. Un brouillard à couper au couteau se lève avant de se déchirer au sommet, mérité après des pentes assez raides.
Cette chance de cheminer avec notre guide qui choisit de faire des traces splendides, avec un danger d’avalanche marqué et une météo pour le moins changeante. Siffredo, a une relation particulière avec la nature. Il est l’un de ses éléments.
Au Piz Lagrev, il nous détaille le panorama grandiose, jusqu’à la Bernina, avant de déguster la descente, pour la première fois dans une poudreuse légère.
Encore que du bonheur! I. et V.
Un grand merci au guide ainsi qu’aux organisateurs Christine T et Adrien.
Sa 24 fév. 2024
Chatillon Selle de l'arrête N (2300m)
Selle de l'arête N du Chatillon (2300m)
Les 6 membres du CAS, accompagnés de 2 chefs-fes de courses, se sont rejoints au café ’le relai alpin’, afin de charger leurs batteries grâce au traditionnel café d’avant course. Ensuite, les chefs-fes de courses ont pris la décision de reprendre la voiture afin de se rendre au refuge de Pra Cornet niché à 1653m d’altitude pour rejoindre la selle de l’arête Nord du Chatillon L’autre alternative de la région est le fameux Pic Chaussy. Lors de notre course, nous nous sommes rendus compte de la quantité inimaginable de groupes ayant suivi cet autre itinéraire. Bravo à nos chefs-fes pour cette clarté d’esprit.
Après s’être équipé et avoir assuré notre sécurité à travers un test de groupe, nous nous sommes élancés dans notre sortie.
Ciel bleu, soleil et très peu de vent étaient au rendez-vous. La montée s’est faite sans accros. Nous avons quand même ressenti un manque de neige, même si la veille, une fine couche blanche s’est ajoutée au paysage des Mosses. Nous sommes ensuite arrivés au pied du Tarent, endroit que nous allions revoir quelques fois. Nous avons fait le choix de nous lancer dans l’ascension de la selle Nord de l’arête du Châtillon, en haut de laquelle nous avons pris le temps de croquer dans nos sandwiches. Après une superbe descente dans une neige fraîche non tracée, nous nous sommes de nouveau retrouver au pied du Tarent. Assoiffé de dénivelé, nous sommes remontés, mais cette fois-ci jusqu’au pied du col du Châtillon. Rebelote: peau dans la veste, chaussures serrées et coiffé de casques ou bonnets, nous nous sommes élancés dans cette seconde descente, tracée cette fois-ci. Enfin, l’ivresse de la montagne nous a poussé à remonter la selle nord de l’arête du Châtillon pour une seconde fois. À la suite de cette dernière, nous sommes redescendu jusqu’au refuge de Pra Cornet, notre point de départ. Rivella, chocolat chaud et bières, chacun-e a célébré-e cette superbe sortie cumulant un total de 1100m de dénivelé positif.
Superbe journée, magnifique temps et joyeuse équipe, la combo parfaite pour passer un beau samedi.
Maxime
Participants : Harmony, Odile, Coraline, Sietse, Chris, Maxime et IBM (Iris et Bertrand Moser) en CdC
Sa 24 fév. 2024
Autour du Grand-St-Bernard
Cela fait plus d’un mois qu’il ne neige pas quand, le jeudi 22 février, l’hiver tente un retour en montagne. Résultat : 30-40 cm de neige fraîche au Grand-St-Bernard sur une couche très dure avec des gobelets en-dessous, un millefeuille diabolique qui fait grimper le danger d’avalanches à 3+ lors du bulletin d’avalanches du soir… On se résoud à annuler notre week-end au Grand-St-Bernard, au grand dam de Michael qui se réjouissait d’aller à la messe le samedi soir.
Mais les prévisions météo ne sont pas si mauvaises pour le week-end, surtout au nord des Alpes, et on se creuse la tête pour trouver un plan B dans une région où il a moins neigé, où le danger d’avalanches est moindre… et où l’enneigement est quand même au rendez-vous : c’est un peu la quadrature du cercle ! On se décide finalement pour le Galmschiebe, dans le Diemtigtal.
Samedi matin, on démarre de Fildrich avec le soleil et les skis sur l’épaule, mais on peut rapidement les chausser sur une mince couche de neige. Peu après, on découvre que la route qui mène à Mittelberg a, malheureusement pour nous, été dégagée récemment, à la fraiseuse, du peu de neige qui la recouvrait. Cela passe à la montée, mais on regarde déjà aux alentours où on pourra skier à la descente... Ce n’est qu’à partir de 1800m d’altitude env. que l’enneigement devient correct. La neige est dure et on est obligés de mettre les couteaux et d’enchaîner les conversions pour gravir la pente sommitale.
Arrivés au sommet, on zappe l’arête de rochers qui mène à la croix car elle est glacée, et, comme le ciel se couvre, on décide de descendre sans plus attendre. La première partie de la descente est assez agréable à skier avec de la neige dure et, par endroits, un peu de neige fraîche. À l’arrivée dans la forêt, l’aventure commence : il faut chercher son chemin entre les endroits déneigés… pas toujours avec succès… mais ça fera des souvenirs !
Après un pique-nique aux abords d’un chalet d’alpage, on aborde la route qui descend dans la vallée, ou plutôt ses bords où il y a encore un peu de neige: au-dessus pour certains, au-dessous pour d’autres, un participant a même essayé de skier sur le béton, mais il a rapidemment confirmé au reste du groupe que peu de neige valait quand même mieux que pas de neige du tout pour le ski.
Une fois la rivière franchie, c’est un slalom entre les taupinières et les touffes d’herbe qui commence : il faut décidément se contenter de peu en cette fin du mois de février 2024 ! Ce qui est bien avec de telles descentes, c’est qu’on n’est pas déçus quand c’est fini ;-) On se réjouit au contraire d’aller boire un verre ensemble… et de se remettre en mode printemps pour le reste du week-end.
Merci à tou-te-s les participant-e-s pour leur enthousiasme et leur bonne humeur malgré les conditions mitigées et bravo à Julian pour la conduite de cette randonnée à ski !
Christelle
Je 22 fév. 2024
Lac Noir - Schwyberg - La en boucle
Nous avons organisé une course de remplacement à cause de la météo et absence de neige dans la région du Lac Noir :
Course à pied dans le Jura vaudois par très mauvais temps avec 9 très vaillants participants !
Tempête, pluie horizontale incessante et terrain très boueux. Par contre équipe joyeuse habillée étanche, bravo !
Les Rochats- – La Combaz – En Tévenon – Le Crosat (Pique-nique dans une écurie) – Petit Serrolliet – Les Prés Banderets - Les Rochats
Parcours env. 13km – +/- 400m en 3h15
Merci bcp à Roland pour le cafés et croissants offerts au restaurant à Provence et un grand bienvenue et merci à notre nouveau Jeudiste Freddy Moret qui nous a offert le Welcome Drink au Sporting après la course
Les organisateurs Jürg et Guy
Me 21 fév. 2024
de Ste-Croix à Bullet par les Tempêteries
En l’absence de neige la course s’effectue sans raquette et se poursuit au-delà de Bullet jusq’à Ste-Croix
Di 18 fév. 2024
Landvogtehore (2616m)
Drümännler et Bodezehore ont remplacé notre but initial Lanvogtehore !
Deux importantes fissures dans le manteau neigeux de la partie haute et raide du couloir menant à la combe de Rügge Tälti rendaient hasardeux cet itinéraire.
Merci à toute l’équipe : Benjamin, Silvia, Grégoire, Sacha, Ivan, Sylvian, Patrick pour cette belle sortie et ces bonnes frites.
Gilles
Sa 17 fév. 2024
Wildgärst 2891 m
Récit de course CAS
17.02.2024 au Wildgärst
Le rendez-vous est donné à 6h30 au parking d’Innopark à Saint-Blaise. Nous sommes au nombre de huit et nous répartissons sur deux voitures. Le trajet jusqu’à la Schwarzwaldalp dans les Alpes bernoises est assez long, environ 2 heures. Le dernier bout de route est très escarpé et nous nous demandons comment le car postal fait pour monter là…
Après un café/thé au bistrot nous attaquons vers 9h10 la montée qui a l’air, vue d’un bas, très herbeuse. Mais c’est mal connaître notre chef de course, Jeanda que de croire qu’il faudra enlever les skis…il nous trouve de petits passages nickel et quand il faut, nous foulons herbe et taupières…
Le paysage est magnifique et le soleil nous tient aussi compagnie. Le brouillard joue un peu à chache cache mais nous arrivons souvent à l’éviter.
En montant, la neige devient de plus en plus abondante, sauf sur les pentes sud, totalement vertes. Deux chamois en profitent pour brouter et s’éloignent un peu lors de notre passage.
Au fil de la montée, la neige de printemps devient plus poudreuse. Nous passons par Pfanni et au nord de Schrybershiri. Arrivés au le col (Wart) avant la montée finale, nous constatons que d’autres randonneurs sont montés à pied dans le pierrier totalement vierge de neige. Nous choisissons la pente enneigée un peu plus à l’ouest. Après quelques mètres nous mettons les couteaux, la surface de la neige étant par moment gelée. Le dernier bout est assez pentu et il s’agit de réussir nous conversions.
Arrivé-es en haut nous faisons une longue pause pour pique-niquer, le sommet est spacieux, il n’y a pas de vent mais du soleil alors que la mer de brouillard est à nos pied de tous les côtés, ce qui ne nous incite pas à redescendre rapidement. Nous admirons la pyramide du Schwarzhoren tout près et plus loin le Wetterhorn, le Schrekhorn et la face nord de l’Eiger. Finalement, nous attaquons la descente. Nous avons pris trop au sud et nous retrouvons dans le pierrier, ce qui nous oblige à enlever les skis et faire quelques mètres à pied pour retrouver la neige. Les conditions de descente sont bonnes avec de la neige qui varie. Nous prenons un autre chemin qu’à la montée, nous passons par Wischbääch et Schwandboden. La fin de la descente nous réserve une piste de bob (!), une route verglacée et un peu de gymkhana avec notamment des traversées de ruisseau sportives. Finalement nous ne devons enlever nos skis qu’une fois en raison du manque de neige.
Nous sommes de retour sur la place de parc à 14h30, s’est à dire après 4h30 d’effort (sans compter les petites pauses). Nous aurons fait 1450 mètres de dénivelé (de 1455m à 2891m) dans des conditions bien meilleures qu’attendu. Pendant toute la course il a fait très chaud et nous sommes content-es de nous rafraîchir avec une bonne chope de panaché, accompagnée pour certains d’une tarte aux pommes qui a l’air très savoureuse.
La journée était juste parfaite, un grand merci à nos deux chefs, Jeanda et Jérôme !
Veronika Walliser, le 19.02.2024
Ve 16 fév. 2024
Tour de la Bannalp
Pas assez de neige à la Bannalp – chères et chers clubistes – pour vous faire un récit sur la Bannalp. Notre plan B s’est avéré topissime : La Fouly – Tête Ferret – Arête des Econduits – La Peule – La Fouly. Belle et fine équipe. La classe. Enjoy the photos. Benjamin
Je 15 fév. 2024
Les Breuleux - La Theure - Saignelégier Ski de fon
Môtiers-La Brèvine à pied, en remplacement du ski de fond, par une belle journée.
Cette rando hors saison a comblé 9 personnes. Les vestes sont vite tombées dès le départ. Un bon dénivelé à suffit à nous réchauffer. Nous avons pu admirer le Tilleul des catholiques. En 1567 on en fait mention lors d’une délimitation de forêt. Puis par un chemin moins pentu nous prenons le temps d’admirer la bâtisse aux volets blancs et bleus de Montlési.
Une autre halte au point culminant de notre course 1219m, il s’agit de la Citadelle appelée aussi Signal des Français qui offre une vue panoramique sur le Jura et les Alpes. Nous continuons à travers pâturages et forêts et rejoignons le magnifique lac des Taillères sur 600m puis remontons pour rejoindre La Brévine par le haut, sur un chemin très agréable.
Nous avons une pensée pour Katy qui n’a pas pu nous accompagner, son Bus ayant pris trop de retard dans les Gorges du Seyon.
Odile
Je 15 fév. 2024
Raquette et Ski de fond, Métairie du Milieu
Voilà que 13 Jeudistes se retrouvent au Parking de La Mottaz, pour repartir à Orvin. Après le café au Tea-room du village, nous reprenons les voitures pour aller au centre Sportif des Prés d’Orvin.
Par un temps agréable et pas trop hivernal, nous entamons notre Rando « sans raquette « direction Chasseral, en passant par les colisses du haut, puis le point 1527.
De là, nous passons par la Métairie La Neuve, par un passage enneigé et délicat, à flanc de coteau. Attention les glissades. Puis, nous rejoignons la métairie du Milieu par les pâturages.
Après un excellent repas bien copieux, nous retournons aux voitures, par le clédar de Pierrefeu, place centrale et dernier Schuss dans la Combe Gamé. 14,6km en ~ 04h00, et un dénivelé de +- 570m
Je remercie tous les super marcheurs de leur formidable compagnie, ainsi que Jacques pour son aide.
Me 14 fév. 2024
Bodezehore (2353m) / Diemtigtal
Après une longue hésitation par rapport aux prévisions météo qui annonçaient un temps gris et un brouillard probable, plus le faible enneigement de cette première moitié de l'hiver... nous décidons tout de même de partir avec un groupe de courageux pour qui l'idée de devoir porter les skis sur un bout de chemin plus un ciel tristounet, ne fait aucune peur !
Ce courage fini par payer, puisque au départ de notre randonnée à 1360m dans le diemtigtal, le ciel est finalement tacheté de bleu et nous ne partons les skis que 10min sur une route presque plate.
Nous entamons ainsi notre randonnée sur quelques millimètres de neige encore fraîche, suffisants pour éviter le bruit strident de la neige glacée juste en dessous.
Après un échauffement jusqu'au fond du vallon par un relief confortable et sinueux, nous mettons les couteaux pour gravir la première partie raide.
Il ne nous reste que 1/3 de la face pour monter puisque le reste a été ravagée par des avalanches de glissement plus quelques gueules de baleine encore persistantes; un tableau digne d'un printemps bien entamé.
Une fois ce passage franchi, nous rentrons dans un vallon suspendu à 2160m ou une couche de neige fraîche de 20 cm nous émerveille, mais nous nous ne nous laissons pas convaincre par la promesse d'une belle poudre jusqu'au sommet. Nous gardons alors les couteaux; mais finalement toute la pente finale était belle et bien très douce , à l'exception des dernier mètres pour arriver à la crête sommitale, où le vent avait fait des siennes.
Dernière surprise: une impressionnante corniche était déjà à moitié détachée de la crête. A des endroits une "crevasse" de 1 m de largeur s'était créé.
Nous atengnons le sommet avec la plus grande prudence, d'où nous avons un panorama 360° sous un soleil radieux et un ciel bleu.
Nous décidons de descendre sans tarder pour éviter une transformation de la neige de la pente finale.
une aubaine de pouvoir profiter d'une descente en poudreuse avec l'hiver que nous vivons!
Nous rejoignons le fond de la vallée sans problème sur une neige printanière détendue, et faisons enfin une petite pause picnic sous les derniers rayons de soleil, qui commençait à se faire engloutir par les nuages.
Bravo à tous les participants pour leur optimisme et bonne humeur: Christine, Didier, Catherine, Jean Luc, Élisabeth, Freddy
Et un grand merci à Christelle de m'avoir accompagné pour ma toute première sortie en tant que chef de course.
Lu 12 fév. 2024
Chrindi - Cheibehorn en boucle
Par une vraie journée de printemps, 12 randonneurs très motivés se retrouvent à l’Innoparc pour une sortie raquettes. Va-t-on vraiment trouver la neige ? Au départ d’Erlenbach, le printemps est toujours au rendez-vous. Mais au Chrindi, c’est un tout autre décor qui nous attend, un décor bien hivernal avec même une petite couche de fraîche tombée pendant la nuit. Après le traditionnel café-croissant organisé tout spécialement par Jurg, le restaurant étant normalement fermé ce jour-là, et agrémenté par les petits chocolats d’Odile, nous voilà partis autour du Hinterstocksee, puis sur la grimpette assez raide du Cheibehorn ( à prononcer « Rrreibehorrrn », selon Ida et Jurg) à 1952m. Une belle vue nous attend, même si les Alpes et les Préalpes restent cachés dans le brouillard. Le temps joue entre soleil et temps couvert. Nous mangeons notre pic-nic à l’heure des jeudistes devant un joli chalet orné d’une jolie peinture de chamois et de marmottes où les randonneurs laissent galamment la place aux dames sur le banc. Après quelques glissades non contrôlées dans la descente, nous traversons d’un bon pas l’Oberstocksee, tout en gardant une distance de sécurité….. on ne sait jamais si la couche de glace venait à céder ! Nous attaquons la dernière montée au-dessus de l’Hinterstocksee et redescendons par une jolie sente vers Chrindi où nous reprenons la cabine. Deux oiseaux majestueux nous offrent encore un ballet virevoltant, vraisemblablement des milans. Un tout grand merci aux organisateurs pour cette belle journée.
Un grand MERCI à Martine des CdC pour le récit!
Di 11 fév. 2024
Semaine 7 : randonnée à ski au Val Maira
Co-organisateur:s Simone Füzesséry et Rémi Schneider
Guide: Antoine Délitroz Aspirant-Guide: Lucas Studler
Participants: Jean, Elsbeth, Anna, Barbara, Catherine, Isabelle, André, Patrick, Sylvie, Vreni
La grossesse de notre fidèle guide Christelle Marceau nous a permis de faire la connaissance d’un de ses collègues de formation: Antoine Délitroz. Basé au Levron, Val de Bagne, il nous a adroitement piloté pendant la semaine, admirablement secondé par l’aspirant Lucas, membre de notre section.
Prévue initialement dans le Val Maira, la semaine a pu être déplacée sans frais supplémentaires dans le Queyras en raison du faible enneigement, une judicieuse décision !
En effet, notre semaine a bénéficié d’une météo très stable, plutôt chaude, avec un bon ensoleillement, pratiquement sans vent ni précipitations. Les modestes chutes de neige de la semaine précédente, bien que parfois soufflées, nous ont permis de belles descentes de poudre un peu lourde au yeux de certains, et non sans risque comme on le verra!
J0
Ce sont donc 14 participants qui se répartissent dans trois voitures pour un voyage sans encombre jusqu’à Aiguilles, où nous prenons nos quartiers dans l’après-midi.
J1
Montée depuis Brunissard en direction du pic du Cros dont le sommet nous reste inaccessible en raison du faible enneigement ! Descente par un petit couloir (attention les mélèzes!) pour rejoindre les voitures.
J2
Depuis la route du Col Agnel vers le picTraversier. descente dans un couloir raide mais bien enneigé, puis champ de poudre avant de rejoindre les pistes de ski de fond et de traineaux tirés par les chiens !
J3 :-) St-Valentin
Depuis St-Véran (se vantant plus haute commune d’Europe? mais la Suisse n’est pas dans l’Europe!), montée au pic Cascavelier. Descente directe pour certains, ou bien précédée d’une montée complémentaire de 210m (pour les plus ambitieux) gratifiée par une sublime descente !
En fin d’après-midi, présentation à l’hôtel par un des “rangers” du parc régional du Queyras d’un superbe film de sensibilisation illustrant l’impact du tourisme sur la faune alpine.
J4
Depuis Souliers, montée bien ensoleillée vjusqu’à la crête de Coste Belle.. Descente dans une neige irrégulière et très lourde.
J5
Retour sur la route du col Agnel en direction du Rouchon. Descente par un couloir bien enneigé vers le torrent puis les pistes de ski de fond
J6
Départ de Brunissard direction col du cros, descente pour rejoindre le pistes de ski de fond et les voitures déjà chargées pour le retour.
Merci à tous les participantes et participants, aux organisateurs età nos guides !
Rémi
Di 11 fév. 2024
Mont-Racine
Randonnée Les Petits-Ponts, Les Attis – Tête-de-Ran – Les Hauts-Geneveys, dimanche 11 février 2024
Les photos ci dessous reflèteront j espère la belle et joyeuse randonnée de cette course. Nous avons eu toutes les conditions météo (sauf les extrêmes), grésilles, brouillard, pluie, neige et soleil ! Et une vue magnifique sur le val de Ruz tout vert ! Merci à Marie-Claude et Anne pour l organisation !
Ve 9 fév. 2024
Sortie en raquettes « nouvelle lune »
Rendez-vous à la gare de la Corbatière, nous sommes un peu seules au monde, mais le groupe est vite au complet. Nous pouvons partir. La nuit sans lune enveloppe la nature d'un mystère profond lors de cette randonnée pluvieuse. Chaque pas résonne, le doux bruit des gouttelettes de pluie nous accompagnent. Les odeurs humides de la terre et de la végétation s'intensifient, éveillant nos sens dans l'obscurité. La lumière vacillante de nos lampes éclaire des détails insoupçonnés, transformant les arbres en un tableau éphémère. Les sons de la nuit prennent vie et des formes humaines bizarres se dessinent… merci Mazal.
Daniela
Ve 9 fév. 2024
Arolla en étoile
Le récit devrait suivre :-)
Je 8 fév. 2024
En raquettes des Reusilles à Saignelégier
Jeudi 8.2.2024 : Course A à pied : Les Reussilles – Saignelégier
En raison du manque de neige, la course à raquettes a été remplacée par une randonnée à pied. 25 Jeudistes se sont retrouvés à la gare de Neuchâtel, départ du train à 7:58 direction Bienne, changement direction Moutier, à Sonceboz, en raison d’un incident technique, nouveau changement, puis changement prévu à Tavannes, pour finalement arriver aux Reussilles, comme prévu à 09:09. Comme les changements se font au pas de course, le café chez Nico était amplement mérité. Départ vers 10:00. Hélas, météo suisse s’est trompé ; pourtant ils devaient savoir que le jeudi est jour de mauvais temps : au début, fine bruine, puis pluie avec du vent. La pluie cesse vers 11 heures pour le reste de la journée, et l’étang de Gruère se présente dans toute sa beauté. Nous le longeons un chemin bien entretenu, fait de planches, d’un tapis moelleux et d’un pont. Nous voici arrivés aux bancs parfaitement adaptés à l’apéritif. C’est l’occasion de féliciter Jean-Claude Schnoerr, qui a fourni la bonne réponse au concours : vitraux de D. Froidevaux à la chapelle de l’hôpital de Saignelégier ; il sait tout ce Jean-Claude ! Quelle ambiance joyeuse et conviviale ! Nous nous rendons ensuite à l’Auberge de la Couronne à La Theurre. Une assiette joliment présentée nous y est servie : émincé de poulet et champignons, avec une excellente sauce, purée de pommes de terre, 10 sortes de légumes (en portions minuscules 😊), avec un deuxième service de viande, le tout arrosé d’un pinot noir du Valais. Après le café, nous repartons vers 13:45. La température est maintenant très agréable. Nous arrivons à Saignelégier vers 15:10. Nous avons le privilège de trouver le Temple ouvert, ce qui nous permet d’admirer les magnifiques vitraux d’Aloys Perregaux, illustrant les 7 jours de la création du monde selon la Bible. Nous renonçons à prendre un pot pour attraper un train plus tôt, donc départ à Saignelégier 15:52 et arrivée à Neuchâtel à 17:00.
Merci à tous les participants pour leur bonne humeur et l’ambiance amicale, malgré un départ sous la pluie. Merci à Pierre-Alain Brand de m’avoir secondé. Merci à notre photographe François Godet pour le reportage en images.
Alfred
Données « techniques » :
T1, 3h52, 15.3 km, +/-300m tout en douceur
Ci-dessous le parcours pour SuisseMobile : Nous avons d’abord pris la direction ouest vers La Chaux-des-Breuleux, puis, en prenant la direction nord-est, rejoint l’Etang de Gruère. Depuis la Theurre, le parcours vers Saignelégier était le chemin plus ou moins le plus court.
Ma 6 fév. 2024
Raquettes Untergrenchenberg > Untergrenchenberg
Finalement c'était une rando sans raquettes, il n'y a déjà plus de neige dans la région… depuis le restaurant à Untergrenchenberg nous avons suivi la piste de raquettes pour atteindre le point culminant à 1382 m au bord des impressionnantes parois rocheuses du Wandflue avec une magnifique vue sur le plateau, les collines de l’Emmental et les sommets des Alpes. Ensuite nous avons suivi le chemin des crêtes du Jura, à travers forêts et pâturages jusqu'à Plagne. De là, et après avoir eu bien froid, le bus nous a conduit à la gare de Bienne et retour à la maison. Merci à vous chères randonneuses pour cette jolie journée.
Daniela
Lu 5 fév. 2024
Ärmigchnubel en traversée (Kandertal au Kiental)
Course de remplacement au vu du manque de neige:
Engstligenalp - Col de Chindbetti - Rote Totz-Sunnebüel
Magnifique panorama depuis la Rote toze et vallée sauvage pour y arriver! On skippe le tierhöri pour assurer notre descente malgré les températures. C'est pas grave, la beauté du paysage et la bonne humeur des participants prennent le dessus !
On a eu de la neige tout le long (merci le téléphérique)
Lu 5 fév. 2024
Raquette
Mont Crosin-Mont Soleil ( lundi X du 5 février 2024.)
C’est une journée superbe, douce et ensoleillée. Printanière au milieu de l’hiver, sans aucune trace de neige. 9 clubistes troquent donc les raquettes contre les chaussures de randonnée.
En toute logique, nous prenons le chemin pédestre. Sentier didactique concernant les énergies. Les éoliennes jalonnent le parcours et fonctionnent. Un peu d’air suffit.
L’endroit de pause se présente à nous, avec son jeu de questions-réponses et une plateforme à tourner permet de produire quelques kilowattheures. Suivront ensuite les panneaux didactiques à lire, chacun pour soi. Le piquenique tiré du sac dans un endroit prévu pour les grillades. Nous rejoignons un sentier dédié à Bertrand Piccard, pionnier en matière d’énergies écologiques. Comme la consigne du jour c’est : « hâte toi lentement » Dominique propose de rallonger le parcours en prenant le chemin forestier de descente jusqu’à St Imier. Au belvédère, la vue sur Chasseral et la ville. Au passage, d’intéressantes explications sur la fécondation des noisetiers.
Déjà nous arrivons à St Imier après 11km de balade et un bistro est repéré pour le dernier verre.
Merci à Dominique pour cette belle balade et au groupe pour sa convivialité.
Geneviève
Di 4 fév. 2024
Albristhore 2762m
Belle sortie plan B au Bundstock avec une super équipe
Sa 3 fév. 2024
Semaine de ski de rando dans le Queyras
Semaine de ski dans le Queyras
Matricule 82, 83 ! Nous sommes les 2 petits derniers des 83 membres qui ont pris part à cette semaine de ski de randonnée guidée par Sylvain Pusnel fidèle au rendez-vous depuis 29 ans ! Son terrain de jeu le vaste Queyras avec des départs de randonnée en haute altitude.
La douceur était annoncée pour cette semaine, qu’en serait-il de la neige ?
Grâce à Sylvain et à un timing à la suisse, nous avons bénéficié d’une belle moquette à Jambe Route. La pointe de Rasis, le Pic Traversier et le Pic de Chalanches nous ont tous offerts de magnifiques conditions malgré un manteau neigeux inhomogène.
Le dernier jour, en montant sur l’arête en direction de la Pointe des Marcelettes, Sylvain nous explique comment il a sauvé une cliente d’une chute de 850m, c’est rassurant ! Puis il nous a fait profiter d’une magnifique descente avec comme dans la plupart des sorties un gymkhana dans les mélèzes pour terminer. Il semblerait que ce soit une marque de fabrique, le soleil en prime, que du bonheur !
La gîte Yak Avenir à Aiguilles a également participé à la réussite de cette semaine, après un accueil chaleureux de Charlotte et Philippe, nos deux hôtes, nous avons découvert une cuisine délicieuse et très gourmande, certain.e.s diront peut être trop mais quel régal, Yak à Revenir !
Et pour terminer, le séjour n’aurait pas été si réussi sans ses joyeux membres, de jolis moments de partage tant dans le terrain qu’autour de jeux de cartes divers et variés.
Le séjour écourté d’une journée suite à un changement météorologique n’enlèvera rien à notre plaisir d’avoir finalement eu la chance de participer à cette belle semaine.
Merci à toutes et à tous pour votre bonne humeur et particulièrement à Philippe et Christelle les instigateurs de cette semaine.
Claudine et Alexandre
Sa 3 fév. 2024
Hohniese / Bündihore (2454m)
Après avoir changé de plan Gilles, notre chef de course du jour, nous donne rendez-vous à Fieldrich à 0830 pour grimper à Männiflue (2652m). Plus nous approchons du lieu de départ avec la voiture, plus nous nous demandons s’il va falloir beaucoup marcher avant de mettre les skis tant le paysage est printanier ! A l’heure dite, l’équipe est au complet. Nous sommes 6 : Gilles, Nicolas, Noor, Sylvia, Mélanie et Vincent.
Première bonne surprise, grâce à une mince bande de neige et une combe restant à l’ombre, on peut chausser les skis dès le parking! Et c’est parti pour 3 heures de montée… Les conditions de neige sont assez “changeantes” mais au dessus de 2200m c’est plutôt bon ! La montée se déroule sans encombre et après une petite pause au sommet pour profiter de la vue magnifique et d’un petit sandwich, nous chaussons les skis pour une belle descente dans une neige que l’on a plutôt l’habitude de skier en avril. Il faut quand-même choisir son tracé à quelques endroits pour éviter ici une bande de terre ou là une grosse cassure ou une coulée.
Arrivé à la voiture, c’est l’heure de faire une petite pause en terrasse avant de repartir pour la maison. Et c’est au fond de cette vallée reculée que l’on se fait servir une limonade… turque ! Encore un grand merci à Gilles pour l’organisation de cette belle sortie ! – Vincent –
Ve 2 fév. 2024
Widdersgrind (2103m) et Alpiglemäre (2043m)
Le plan B du plan B
À Adelboden, où la neige glacée étincelait sous une épaisse couche nuageuse, le Club Alpin s'apprêtait à conquérir les sommets. Deux guides chevronnées, Laurence et Camille, étaient prêtes à diriger l'expédition comprenant huit participants passionnés.
Dès le départ, la nature capricieuse de la neige les défiait. Les combes offraient un terrain plus indulgent, incitant le groupe à ajuster leurs skis et à se lancer dans cette aventure alpine. Les cris de joie résonnaient tandis qu'ils glissaient avec agilité dans ces zones plus accueillantes.
La nécessité de nombreuses conversions se faisait sentir à mesure qu'ils gravissaient les pentes. Laurence et Camille guidaient avec expertise, enseignant aux participants l'art délicat des conversions, une danse rythmée pour maîtriser les virages serrés et s'adapter au relief escarpé.
Les montagnes d'Adelboden n'étaient pas simplement des obstacles, mais des terrains de jeu exigeants. Chaque conversion était un pas de plus vers le sommet, et les membres du club forgeaient des liens solides à travers ces défis partagés.
Les moments de fatigue étaient balayés par la beauté des panoramas enneigés qui les entouraient. Les guides encourageaient le groupe, rappelant que chaque conversion rapprochait le sommet, et chaque virage représentait une victoire sur la pente glacée.
Finalement, le sommet fut atteint. Le vent cinglant, mêlé au silence majestueux des sommets, récompensait leurs efforts. Les sourires de satisfaction et le partage de récits enthousiastes marquèrent la fin de cette journée mémorable à Adelboden, où les conversions devinrent des mémoires gravées dans la neige éternelle des Alpes.
La sortie s’est terminée au restaurant du Engstilgenalp par une pause rapide.
PS : A noter que ce récit a été réalisé par ChatGPT.
Ve 2 fév. 2024
2 jours dans le Val de Bagnes
Mon premier sommet en ski rando – 2 jours dans le Val de Bagnes avec en point de mire le Mont Rogneux et ses 3083m, programme alléchant pour une première sortie avec le CAS.
Jour 1 : montée à la Cabane Brunet par la route car nous craignons que les conditions de neige soient pénibles à travers la forêt. Un peu longuet et le soleil nous fait des farces, cependant cela permet de papoter et de faire connaissance avec la sympathique équipe : Elisabeth, Iris, Janine, Jean-Luc et Thierry (chef de course). Après environ 800 D+ nous arrivons à la cabane et dégustons notre pique-nique. L’après-midi départ à travers de magnifiques dunes blanches en direction du Col des Capucins. Nous n’allons pas jusqu’au sommet car on se réserve de l’énergie pour le lendemain. Le ciel se dégage et nous offre un magnifique coucher de soleil, on s’émerveille, la météo s’annonce magnifique pour demain. Soirée très agréable à la cabane magnifiquement rénovée (il y a même une douche mais je n’ai pas de linge), souper végé et discussions animées autour de la nourriture saine ou pas, chacun confie ses recettes secrètes et finalement la tresse au brocoli au combi-four vapeur sort largement gagnante !
Jour 2 : départ à 8h30 pour l’ascension du Mont Rogneux, après une nuit agrémentée de doux ronflements et un délicieux petit-déjeuner. La météo est parfaite et les couleurs magnifiques. Après 2h45 de douce montée à travers des paysages féériques et vue splendide sur le Petit Combin, nous arrivons au pied du Mont Rogneux. L’ascension finale s’annonce un peu plus ardue, à mi-chemin pour plus de sécurité nous enfilons les couteaux. La croix du sommet nous tend les bras, allez encore un petit effort et quelques conversions. Enfin nous y sommes, la vue à 360° est époustouflante, on respire, l’esprit vagabonde au-delà des sommets … On reprend des forces avec un petit casse-croûte avant d’attaquer la descente. Bon j’y vais … mais j’ai peur ! Finalement rien de difficile, c’est presque une piste damée tellement il y a déjà eu de passages des "collants pipettes" qui s’entraînent à fond pour la PDG. De retour à la cabane après une descente magnifique, on fait une petite pause gâteau aux pommes juste incroyable (merci les gardiens de Brunet). Et finalement, longue descente par le chemin afin de rejoindre les voitures synonymes de retour à la maison l'esprit rempli de merveilleux souvenirs.
Merci à tous pour ces beaux moments de partage en montagne. Véronique
Merci à Iris Moser pour les photos.
Je 1 fév. 2024
Ski de fond en Haute Engadine
St. Moritz en Haute Engadine
4 jours de ski de fond skating et classique.
J1 > Train de Neuchâtel à St-Moritz Bad. On dépose nos affaires à l’AJS de St-Moritz puis on part en ski de fond en direction de Pontresina. Les conditions sont magnifiques, neige douce et traçage parfait. Un petit cappuccino avant de reprendre le train à Bever pour séjourner pour 3 nuits dans l’Auberge de jeunesse de St. Moritz.
Les pistes de skating et classique sont très bien préparées. Chacun(e)s y trouve son compte. Anne-Laurence profite des bienfaits de la piscine et wellness afin de réparer son genou.
J2 > Départ depuis l’AJS de St. Moritz en direction de Pontresina puis le magnifique Val Roseg. Juste avant; Sanae et Maud testent la piste noire, elles ont ‘kiffé et sué’ avant de nous rejoindre à Roseg. La piste est prévue pour du ski de fond Classique, Willy et Jürg sont venus avec leurs deux paires, Anne-Line et Claudine montent bravement avec leurs skis de skating, Anne-Laurence fait le trajet à pied et Geneviève et Patricia en skis classique.
La montée est magique à travers les forêts d’arolles et les rochers. La rivière coule sur une glace bleutée. Un joli restaurant nous accueille pour la minestrone ou la soupe grisonne.
La magnifique descente de 10 km est juste exceptionnelle jusqu’à Pontresina puis jusqu’à Samedan en passant par le golf pour les skateurs. Anne-Laurence opte pour descendre le val en calèche depuis Roseg.
J3 > Départ avec le bus pour Maloja. Premier trajet en direction de l’Isola et boucle, on ne peut pas passer plus loin jusqu’à Sils-Maria, lac gelé mais piste fermée sur le lac, on fait demi tour et on reprend le bus. La vue sur les lacs gelés, mais sans neige, est magnifique. Il y a les pêcheurs et les patineurs. Bonne soupe avant de repartir en direction de Silvaplana, Champfer et St. Moritz. Willy repart ce soir !
J4 > Voilà, on défait nos lits, petit déj, puis départ en direction de Tirano. On s’arrête à l’AJS de Pontresina pour y déposer nos bagages en vue de notre retour sur Neuch.
Anne-Line part directement sur Neuchâtel. Anne-Laurence profite d’aller faire une virée en train à l’Ospizio della Bernina. Nous montons au Morteratsch et ensuite direction la langue glaciaire pour certains.
Petite soupe et descente à skis ou en train pour Pontresina. Très bon timing pour reprendre le train de retour.
Tout tout beau séjour à St-Moritz.
Merci à Sanae pour le rôle de Cheffe technique et l’organisation et proposition des tours.
Merci à tous(tes) pour votre enthousiasme à découvrir la Haute Engadine.
Récit de course : Patricia GO
Lu 29 jan. 2024
Lundi tout est permis - Rothore N-Grat (2267m)
Le plan A Rothore s’est transformé par un rdv à Engstigenalp.. Le maillon étranger de la troupe je retrouve un groupe équipé d’un sourire bien aiguisé au départ de la cabine.
Jérôme et Susanne nous propose le Rote Totz un sommet au pied du lac Tälliseewli… La première montée se fait aisément accompagnée d’un écho de blagues… le Chindbettipass est en bonne condition et nous permet de rejoindre le lac pour rejoindre le sommet du Rote Totz par une pente douce et un final à pied. Nos chers chefs de course ont eu le nez fin… alors que la plupart des sorties se solde par des conditions peu favorables… c’est une jolie poudreuse qui nous attend à la descente. Nous repassons par le Chindbettipass en glissant à nouveau les peaux puis en portage plus ou moins orthodoxes selon les participants…
Un groupe aussi bavard qui motivé…on enchaine avec le Tierhöri pour un rajout de virages fort sympathiques.
Une splendide journée en compagnie de Matthieu, Jean-Marc, Laure magnifiquement dirigée par Jérôme et Susanne.
Dans la joie de vous revoir… Mélanie
Lu 29 jan. 2024
Ski de randonnée facile dans le Jura
29 janvier: Lundi x il faut aller chercher haut la neige !
De la neige ,du soleil ,un chouette groupe et une belle course de peau de phoque dans un panorama presqu‘ hivernal le 29 janvier!
Philippe et Dom nous ont emmenés au Col de Bastillon au départ de Bourg-Saint-Bernard, en suivant la Combe de Drône. 800 mètres de dénivelée dans une neige étonnamment bonne par endroits .
Un cadeau cette course de remplacement. Les organisateurs avaient initialement prévu un lundi x à peau de phoque dans le Jura.
Un grand merci à Philippe et à Dom
Véronique
Sa 27 jan. 2024
Pic Chaussy ou autre dans le coin de l'Etivaz
Jolie sortie de fin janvier – un jour de festival de montgolfières à Chateau d’Oex et formation avalanches à la section… une très bonne surprise et un voyage en TP tout en douceur!
Départ a 10:00 des Mosses, après le traditionnel café, à attendre que les wagons de skieurs ne s’élancent sur les pentes avant nous et que peut-être, éventuellement, on aimerait bien…. la neige glacée facon granitas du chemin ne se détende un peu… mais pas de détente… Nous nous lancons sur un terrain bien compact et congelé.. hum c’est très dur et ca glisse… meme situation plus haut au lac lioson et malgré le soleil… on se décide a rajouter les couteaux pour affronter la montée et alors que d’autres skieurs pédalent dans la montée avec des pas de danse presque gracieux…
La montée est efficace et on se retrouve sur la corniche sommitale en un rien de temps, au soleil de 13:00… on lézarde là, profitant de chaque bouchée de nos sandwiches…
Vient le moment de la descente.. la symphonie en la mineur des “Scratches du ski qui gratte”… on décide de se lancer juste avant un nouveau train de skieurs montants… et quelle bonne surprise!!! la neige est plutôt accueillante, pas traitre, elle se laisse skier et ma foi… on se fait plaisir dans cet univers de “crounch- scratches sonores”.. Et en un rien de temps on se retrouve au départ… sans avoir tout à fait compris comment le voyage de descente avait pu avoir lieu… des étoiles plein les yeux, tout heureux de notre escapade !…
merci l’équipe!
Ve 26 jan. 2024
Ski de fond à Pouillerel
Sans neige pas de ski de fond, mais en remplacement, une belle randonnée printanière en partant de la gare de Neuchâtel. Un bel effort nous conduit à Chaumont. La suite se déroule la plupart du temps sur des chemins forestiers. Au Pré Louiset une pause nous permet d’admirer la vue. Après une bonne descente, c’est l’heure du pique-nique à Fenin. La pause pique-nique terminée, nous repartons en direction de Valangin, avant de remonter du côté du Gibet (lieu de torture et de souffrance du 15e au 19 siècle). La suite de la marche se termine avec un ciel de plus en plus chargé, mais sans pluie et des participantes heureuses de leur journée.
Je 25 jan. 2024
Col du Mollendruz, RAQ/SDF
La Croix de Châtel (1432 m) rapport de course.
Une intéressante course à faire en raquettes ou ski de fond s’est transformée en balade printanière. Personne n’a été déçu. Le parcours conseillé par André Pahud, mon (ex-)coorganisateur atteint par un virus, est très beau.
Partis de Pétra Félix, formule latine de « pierre heureuse », nous rejoignons la Croix de Châtel (1432 m) par le Col du Mollendrux et Châtel. Cerise sur le gâteau, nous pique-niquons au sommet avec un panorama à 360 °. En particulier nous admirons les Alpes, Le Léman et la région du Lac de Neuchâtel en enfilade.
Après une bonne trentaine de minutes, nous descendons par Châtel, Les Croisettes, Chalet Neuf du Pont par des routes et chemins agréables pour la saison…
T1, 12 km, +/-425 m, 3h30.
Les 13 heureux participants se retrouvent pour un moment convivial à l’Hôtel de la Truite au Pont pour des bonnes choses avant de rentrer à une heure très raisonnable.
Jacques Isely
Lu 22 jan. 2024
Ski de piste aux Portes du Soleil
Arrivons à l’hôtel Fleur de Neige, ce lundi 22 janvier à 9h30. Après une brève pause café et dépôt des bagages dans les chambres, départ à ski. Prenons les abonnements, au prix de 130 euros pour 5 jours (superseniors, Portes du Soleil). Le benjamin du groupe, seul à n’avoir pas 75 balais, devra débourser le double. Le temps est maussade et menaçant. Poussons jusqu’à Avoriaz. Au retour, dans la Combe du Linga, sommes pris dans une tempête de neige: effrayant, n’y voyons goutte. Plus bas, c’est la pluie qui accompagne notre retour au bercail. A l’hôtel, séjour réchauffant et réconfortant à l’espace santé.
Très accueillant, propre et bien équipé hammam, jacuzzi, sauna et piscine. Mardi, conditions bien moyennes: neige lente, plafond bas. Puis le redoux redouble. Et mercredi les pistes se sont creusées. Glissons très mal, devons gérer un enfoncement vertical et une résistance latérale. Le soussigné et un autre que je ne dénoncerai pas ici, point masos, rentrent prématurément, préférant le rummycube au ski nautique!
Jeudi, enfin une belle journée; mais durant la nuit le froid a sévi et nous a servi des pistes beaucoup plus dures. Prenons alors la direction des pentes helvétiques (les Mossettes, Planachaux) bien exposées au soleil matinal: revêtement ici plus soupe que glace. Puis, mauvais choix, rejoignons Avoriaz et la piste-patinoire des Intrets restée à l’ombre. Un calvaire: alors que d’ordinaire avons la conduite du ski plutôt précise et harmonieuse, ici elle se mue en dérapages désordonnés et déglingués. Journée - en fait semaine - où nous avons eu à affronter des conditions de ski extrêmement différentes.
Ce qui n’a nullement entamé notre bonne humeur, amitié, soif et appétit. Faut souligner ici la cuisine très soignée qui nous a été servie en abondance: amuse-bouches, deux entrées, plat principal, fromages et dessert. Ajoutez le professionnalisme. la disponibilité et la bienveillance de la famille Trincaz, les propriétaires, et de leurs employés et vous comprendrez notre fidélité à cet établissement.
J’aimerais encore remercier chacun (Alfred, Etienne, René et Rolf) pour leur excellent état d’esprit. Ce qui a naturellement contribué à l’ambiance chaleureuse et joyeuse, ressentie tout au long de la semaine.
Concluons: les absents ont eu grand tort. Qu’ils se rassurent: une session de rattrapage est agendée en 2025, du 20 au 24 janvier!
Roger Schwab
Di 21 jan. 2024
Schwalmere (2777m)
Schwalmere, c’est à 7 km de Sulwald, à 10km d’Isenfluh. Et Isenfluh, c’est à 15mn de Lauterbrunnen, à moins que le bus soit plein, dans ce cas-là, c’est à 45mn de Lauterbrunnen et du Steinbock où l’on trouve une honnête jeune fille qui stoppe le bus pour me rapporter mon portefeuille, c’est aussi à 45mn d’Interlaken Ost, à 1h40 de Berne – en wagon restaurant, à 1h45 de la Coop de la gare de Berne et finalement à 2h47 de Neuchâtel.
Vous l’avez compris : Schwalmere, c’est loin, mais c’est beau (pour paraphraser feu Jacques Chirac). Vous n’êtes pas encore convaincus? Regardez les photos … et allez à Schwalmere.
Merci à l’équipe d’inscrit-e (Inès, Laurence, Grégory, Baptiste, Andrea, Gilles, Vincent et Nicolas)
Merci à Guido
Benjamin
Sa 20 jan. 2024
Le Buet et Pointe des Grands
Pour le 1er jour changement de programme au vu de la situation avalancheuse nous decidons de faire le mont de l’arpille depuis le col de la Forclaz, et redescendre ensuite nous sommes redescendu jusqu’à Ravoir, magnifique descente dans la poudreuse.
Nous dormons à l’hôtel Buet oû nous avons un peu froid pour le souper.
2ème jour on y va pour le Buet youpii après 1800m de deni nous sommes au sommet et le soleil arrive pour une magnifique descente par le couloir du lion.
retour à Neuchâtel avec bien sûr les éternels bouchons
Sa 20 jan. 2024
Cape au Moine (Isenau) Depuis L`Etivaz
Ve 19 jan. 2024
Bunderspitz BE (2546m)
La course de vendredi 19 janvier 2024 au Bunderspitz a été reportée au lendemain samedi 20 en raison d’un haut degré de risque d’avalanches et d’une météo qui tardait à s’améliorer.
Choix judicieux, car la journée de samedi nous a fait cadeau d’un soleil radieux, d’une belle poudreuse, même si vers le bas les 10 cm de poudreuse ne reposaient que sur de l’herbe gelée.
Les 7 participants ont dû attendre deux heures trente dans un froid sibérien (-11 à -15 degré) avant de pouvoir pique-niquer au soleil. Et oui, en janvier, la montée au Bunderspitz reste dans l’ombre de la montagne d’en face !!
Toute l’équipe est arrivée au sommet qui propose une vue époustouflante.
1200m de descente presque parfaite dans une poudreuse de rêve, des cuisses qui chauffent et de belles images alpines nous ont accompagnés jusqu’au parking.
Bravo à toute l’équipe qui a vaillamment affronté le froid.
Jean-Michel
Ma 16 jan. 2024
Mini camp de ski de fond
Premier jour de ski à La Vattay. Très bonnes conditions, excellent ski
2ème jour: pluie. Visite de St. Claude et du musée de la pipe et de la maison du peuple avec son imprimerie
3ème jour: pluie. Visite de l'espace des mondes polaire à Prémanon
4ème jour: soleil, mais la neige n'était pas au rendez-vous. Marche à la cascade du Hérisson
Ma 16 jan. 2024
Gros Châtillon (1826) et Croix de Javerne (2096)
Course déplacée d’abord au Col des Ecandies puis, pour des raisons nivologiques, au Diemtigtal avec le Mariannehubel suivi du Traumlücke (1400D).
Une très belle classique, qu’on aurait des fois tendance à prendre de haut, le Mariannehubel depuis Grimmialp est vraiment une course sympa – particulièrement en redescendant par la combe du Chelli puis en poursuivant avec le Traumlücke.
Très belle course. Neige et temps bien meilleurs qu’escomptés.
Et une équipe au top avec Séverinne, Noor, Inès, Jean-Marc et Patrick.
Nous avons une pensée pour Hélène et Marco qui n’ont pas pu se joindre à nous.
Vos serviteurs: Emmanuelle et Benjamin
Di 14 jan. 2024
Raquettes pour tous dans le Jura
Une belle journée raquettes aux pieds dans nos montagnes neuchâteloises où il y a toujours des coins à découvrir. Citation d’une valeureuse participante:“on croyait connaître la Vue des Alpes – Tête de Ran, mais en fait on ne connait pas”. Sur la trace de nombreux animaux, du pétrole russe et des fortins de la dernière guerre (“Dis donc, avec toi ce n’est pas que de la marche en raquettes”). Soleil mitigé qui ne nous incite pas à prolonger les pauses, mais panorama de millionnaire sur toute la chaîne des Alpes et la mer de brouillard (“Une très belle randonnée!”). Bien assez de neige pour faire notre trace tout le jour et pour finir avec les jambes un peu lourdes et une forte envie de remettre ça au plus vite.
Mazal
Di 14 jan. 2024
Alpiglemäre (2044m) / Gantrisch
Sa 13 jan. 2024
Initiation à la cascade de glace Anzère
Une sortie d’initiation à la cascade de glace comme on les aime et comme on aimerait en avoir plus souvent.
Nous sommes 8 ultra motivés et remplit de bonne humeur.
Rendez-vous pour une partie de l’équipe le samedi matin, dès l’aube, sous le pont de Boudry. Après un bref appel, Lauriane, Valentine, Maude, Jérôme, Sacha, Kevin et moi-même partons en direction d’Anzère. Arrivés sur place, le premier parking est blindé et nous sommes contraint de nous garer au suivant.
Nous retrouvons Laura qui nous a rejoint et nous a reconnu à notre équipement.
Faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de skieurs qui se baladent avec une paire de piolets accrochée au sac à dos.
Après une petite marche d’approche d’échauffement en direction du télécabine, nous devons faire face à une file d’attente conséquente.
Nous atteignons enfin le restaurant où nous avons rendez-vous avec Eric, notre chef de course. Cedric s’est joint à lui pour le soutenir pour cette course.
Ils ont déjà installés 2 cordes pour nous et la cascade commence déjà à être bien sollicitée par d’autres grimpeurs.
Nous formons 2 groupes et profitons de l’expérience de nos 2 chefs de courses. Leurs explications nous permettent d’évoluer rapidement sur glace. Pour certains, ce fut une première et probablement pas la dernière.
Nous avons acquis les bases quant aux bonnes positions à adopter sur glace mais également appris à poser les broches. Certaines personnes ont pu même s’aventurer en tête.
La journée s’est terminée autour d’une table à débriefer, une bière à la main et beaucoup de rire.
La journée fut belle, avec une météo fabuleuse et une super équipe.
Un grand merci à nos 2 chefs de course, à Jérôme pour l’organisation via WhatsApp et la gestion de la location du matériel ainsi qu’à toute l’équipe pour cette belle ambiance et complicité.
Anne-Laure
Sa 13 jan. 2024
La Motte Sommet W (1940m)
La Motte Sommet W (1940 m)
Départ aux aurores dans la nuit noire pour rejoindre notre point de départ Gryon parking de Cergnement. Nous démarrons la rando en suivant la route de Solalex accompagnés par les
aboiements de 2 meutes de chiens de traîneaux prêts à partir sur nos traces. Nous suivons la route de
Bovonne sur 1 bon km, les températures sont encore glaciales sur ce versant à l’ombre. La qualité de la neige s’améliore au fur et à mesure que nous prenons de l’altitude. Après quelques traversées de rivières gelées nous remontons dans la forêt au point 1541 pour rejoindre les alpages de Bovonne. La pente devient plus raide dans la forêt mais l’accroche est très bonne et les couteaux resteront dans le sac. Il nous reste 300 m à gravir sous un soleil éclatant pour atteindre la Motte.
Nos efforts sont récompensés par une vue splendide sur le Grand Muveran et encore plus près le Lion d’Argentine. La descente dans une poudreuse légère à souhait en a laissé plus d’un sur sa faim et quelques insatiables sont remontés au sommet pour profiter jusqu’au bout d’une si belle journée.
Bien sûr qui dit la Motte dit aussi arrêt obligatoire à la pâtisserie Ancey de la Barboleuse où nous attendait une montagne de délices dont nous avons tous amplement profité.
Noa sincères remerciements à Iris et Bernard pour leur parfaite organisation avant et pendant le course.
Auteur: Christine Barny
Participants: Gregory, Geneviève, Patick, Christine, Claudine, André, et IBM (Iris et Bertrand Moser) en CdC
Je 11 jan. 2024
Raquette
Rapport de Course A du 11 janvier, Bessonnaz-Le Suchet en raquette.
Course A : 18 participants. Altitude du Suchet 1588 m, dénivelé 500 m, distance 10,2 km, temps de marche 3h15, température fraîche entre 0 et -4.
Transport en voiture de Colonbier à Ballaigues où nous buvons le café au restaurant la Croix d’Or. Nous reprenons les voitures jusqu’à la Bessonnaz 1091 m où nous espérons voir le soleil, malheureusement nous sommes encore dans le brouillard.
Le soleil n’étant pas bien loin, nous marchons le long de la route enneigée qui nous mène jusqu’au pt 1278 m, cette fois avec un magnifique soleil et un paysage féérique de part ces arbres givrés, puis à travers pâturges jusqu’à la Poyette 1332 m avec une pause bien méritée au soleil.
Par une petite forêt, nous montons sur les contreforts Ouest du Suchet où la bise commence sérieusement à souffler. La quantité de neige poudreuse devient conséquente et les congères font leurs apparitions.
Vers le chalet du Suchet nous remettons une couche d’habit pour les dernières pentes sous le sommet.
Vers 12h00, nous arrivons au sommet par une forte bise, puis une poignée de main et la prise de photo de groupe.
Pour la descente, nous longerons la crête jusqu’à une croix (pt 1553 m) avec la bise dans le dos, puis à travers les pâturages par la Sagne jusqu’à la Poyette où nous ferons une pause ravitaillement au soleil. De là, après 1 h00 de marche nous arrivons aux voitures.
Notre ami Philippe Jeanneret nous offres les boissons à la Croix d’Or et on le remercie beaucoup en attendant les comptes du co-organisateur.
Nous vous remercions de votre participation pour cette magnifique journée ensoleillée.
Les GO A. Pahud et A. Ruchti
Me 10 jan. 2024
Autour du Chasseron
Randonnée à ski déplacée à la Berra en raison de l'enneigement un peu faible pour le ski au Chasseron (que nous avons quand même pu apercevoir du sommet de la Berra).
Partis du Brand, nous sommes montés le long de l'itinéraire raquettes jusqu'au sommet dans un décor hivernal et des ambiances féeriques. Après un pique-nique un peu en contrebas du sommet, nous sommes descendus côté est jusqu'à la Filistorfena. Petite remontée pour redescendre au Brand par la piste rouge, bon plan surtout sur le bas du parcours où l'enneigement hors piste était un peu faible.
Merci à tou-te-s pour cette belle journée partagée en montagne !
Me 10 jan. 2024
Le Locle-La Sagne en raquettes
La neige est revenue et nous a offert des paysages magiques pour notre balade en raquettes
entre le Locle et la Sagne. Le soleil nous a même fait un petit clin d’oeil!
Ma 9 jan. 2024
Hundsrugg par les 3 chalets
Oberenegg par les 3 chalets
Une rando inespérée!
Deux jours avant la course, pas de neige en-dessous de 1500m.
Prévisions météo tellement médiocres qu’il a été question de reporter la course au lendemain.
Mais…
Nous avons trouvé 10-15 cm de neige poudreuse à 1200m au départ du restaurant Zitbödeli près de Abländschen et 25-30cm à partir de 1600m.
Un ciel bleu inattendu, moucheté de quelques nuages, nous a accompagné presque durant toute la course dans une ambiance très hivernale.
L’itinéraire suit une sorte de crête ponctuée par trois chalets successifs, d’où le nom de cette course.
A la descente, l’ivresse de la poudreuse a même décidé 4 participant-es à remonter 250m pour faire durer le plaisir.
Un grand merci à Claudine et Andrew qui ont fait un repérage deux jours auparavant et qui y ont crû et merci à tout-es pour l’ambiance conviviale et chaleureuse.
Sa 6 jan. 2024
Cours HIVER 2024
Basé au Bivouac Napoléon de Bourg St-Pierre, le cours hiver 2024 organisé par Jean-Daniel Quidort et Jérôme Fer s’est déroulé sur les pentes au-dessus de Bourg St-Bernard. Il a réuni cette année 41 participant·e·s réunis en 8 groupes de niveaux 1 à 4 dirigés par les chef·fe·s de course bénévoles Baptiste, Benjamin, Caroline, Gilles, Jean-Daniel, Jérôme, Laurent et Monica. Par un bon enneigement, toutes et tous ont fait preuve de résilience pour s’adapter à la météo défavorable du week-end : froid, vent, précipitations de neige givrée et visibilité de jour plus blanc … que blanc ! Tout cela malgré tout dans un remarquable esprit positif et la bonne humeur.
Samedi
Accueillis autour d’un café-croissant, les participant·e·s ont reçu une documentation de base (aide-mémoire Avalanches, carte MRG, mémento Sports de neige et Respect, fiches KAT de procédure à suivre en cas d’Accident d’avalanche, de procédure d’alarme REGA et de 1er secours, etc.) avant de constituer les groupes et se rendre dans le terrain pour cette première journée d’enseignement en fonction de leur niveau. En fin de journée, tout ce monde s’est retrouvé au Bivouac pour une présentation des courses organisées par la Section, des clés d’interprétation et de compréhension de leurs degrés de difficultés, de la façon de s’inscrire et du mode d’acceptation des participant·e·s par les chef·fe·s de course. Avant de passer à table, les participant·e·s et les chef·fe·s de course se sont piqués au jeu d’un QUIZ instructif. La soirée s’est poursuivie en discussions animées lors de l’excellent repas servi efficacement par l’équipe de cuisine et de service du Bivouac.
Dimanche
Dans une météo et une visibilité toujours aussi défavorable qui ne permettaient malheureusement pas de réaliser une course d’application, la demi-journée de formation a essentiellement été dédiée à la pratique de la recherche et du sauvetage de victimes d’avalanches dans une scène préparée au petit matin à la lampe frontale. A cette occasion, nous tous avons pu réaliser humblement combien l’exercice est difficile et combien il est impérieux de planifier et gérer le déroulement de nos randonnées à ski afin de réduire le risque d’accident d’avalanches !
Théorie complémentaire
Rendez-vous est donné aux participant·e·s ce 9 janvier pour suivre le cours théorique de notre guide Christelle Marceau.
Save The Dates !
Prochain Cours hiver 11 – 12 janvier 2025
Jérôme Fer, co-organisateur
Je 4 jan. 2024
Les Monts Telliers (2951m)
Prévue initialement le mardi sur les majestueux Monts Telliers, notre épopée a été repoussée au jeudi, telle une destinée influencée par les caprices météorologiques.
Rendez-vous pris jeudi, le ciel sombre et menaçant invitait plutôt à rester reclus chez soi. Le plan n'est pas encore entièrement défini, laissant place à l'incertitude face aux risques et aux conditions changeantes.
Malgré une météo incertaine, nous avons affronté l'inconnu en équipant nos sacs des plus nobles parures pour braver les éléments.
À Bourg-Saint-Pierre, le petit groupe a été convié chez notre intrépide guide pour un Café Planification. L'entrée dans ce lieu mystique révélait une boiserie datant de 1609 et appartenant à la noble lignée des Challand, que nous avons traversée avec admiration pour entrer dans l'humble demeure de notre hôte.
Après une analyse méticuleuse des conditions, sous un niveau de danger 3, la décision héroïque fut prise de s'approcher des pentes douces de la Crêta de Velle.
Chaussons nos skis, nous nous élançons dans une première descente, avant de fixer nos peaux sur le pont qui enjambe la puissante Dranse d'Entremont, sillonnant la vallée depuis le lac des Toules.
La montée débuta, ponctuée par un premier obstacle où nous portâmes nos skis pour traverser un dédale de rochers résultant d'un éboulement impressionnant. Cent mètres plus loin, nous pouvions chevaucher à nouveau nos montures, le soleil devenant notre allié inattendu pour le reste de notre quête.
À la lisière de la forêt, après une ascension tranquille, nous pénétrâmes enfin dans une neige plus accueillante à 1900 mètres d'altitude. Abandonnant la route, nous entamâmes l'ascension de pentes plus abruptes.
Arrivés sur un plateau à 2134 mètres, nous marquâmes une pause héroïque à proximité d'une gouille encore libre de glace.
Sous nos skis, une épaisse couche de poudreuse de 20-30 centimètres s'accumulait, devenant de plus en plus insondable au fil de notre ascension.
Chemin faisant, nous avons précisé notre but, qui sera un cairn sur la crête un peu plus au sud de notre but initial, nous atteignîmes les 2560 mètres. Là, dans la quiétude de notre triomphe, un vent glacial, venu de nulle part, nous rappela l'urgence de reprendre la direction de la vallée.
La descente, dans une neige idéale, fut une danse majestueuse à travers les vallonnements du flanc de la montagne, sur une neige immaculée. À 1900 mètres, la neige céda la place à quelques cailloux et morceaux de terre, mais par "chance", la fin de notre descente s'effectua sur la route, simplifiant notre retour.
De retour dans la bâtisse d'époque, ornée de la devise "Tout est Monde et le Monde n'est rien", un thé chaleureux conclut cette journée épique.
Nous exprimons notre gratitude à Christelle pour cette expédition où, contre toute attente, le beau temps vint réchauffer nos cœurs intrépides.
Sacha Hirter
Me 3 jan. 2024
St-Luc 2 sommets et 1 SPA
Saint-Luc | 2 sommets 1 SPA
Jour 1
En cette belle et froide journée, nous nous retrouvons au départ du télésiège du Tsapé du domaine de Chandolin pour prendre un peu de hauteur avant d'entamer ce premier jour de randonnée à ski.
Le groupe composé d'Alexandre, Maud, Pierro, Joëlle, Simone, Veronika, Patrick et Mélanie sous la conduite de Jérôme débute son ascension en direction du sommet d'IIhorn (2717) avant de basculer sur l’Illsee.
La descente qui nous attend est vierge et poudreuse et les traces laissées dans la neige forment un joli dessin.
Depuis Illsee, nous remontons en direction du Schwarzhorn (2791) où le sommet est venteux; nous enlevons rapidement nos peaux pour redescendre.
Comme le temps est incertain pour l'après-midi, après concertation avec le groupe, Jérôme propose de prendre la direction du domaine skiable de St-Luc où nous allons nous réchauffer dans une jolie métairie. Le chef de course s'octroie même une petite raclette 😊
En fin d'après-midi, après avoir pris possession de notre confortable dortoir au grand hôtel du Cervin, nous allons barboter à la piscine et au spa.
Monica nous rejoint en début de soirée.
Jérôme en super chef de course nous a préparé un apéro valaisan dans un joli salon d'époque rénové.
Jour 2
Après une bonne nuit de sommeil et un délicieux déjeuner, nous partons à 9:00 pour gravir la Pointe de Tourtemagne (3082) depuis le Prilet (1694).
Le temps est couvert mais comme nous débutons la randonnée en forêt, la visibilité est bonne. La montée continue en direction de la bifurcation Toûno/Tourtemagne où le ciel se dégage partiellement.
La dernière montée est relativement dure et nous mettons les couteaux par sécurité. Nous déposons ensuite nos skis et sacs pour gravir le sommet à pieds.
La descente est composée de différentes neiges et pentes vallonnées. Comme notre chef est gourmand, il nous propose de remettre les peaux pour terminer notre rando avec une tarte aux myrtilles à l'hôtel Weisshorn. Descente sur piste au coucher du soleil pour terminer ces deux jours dans ce cadre magnifique de St-Luc avec une ambiance joyeuse et une équipe sympa.
Un grand merci à Jérôme Fer pour l’organisation au top, sa gentillesse et bienveillance.
Mélanie ROBERT-VOIROL
Sa 30 déc. 2023
Nouvel-An Zinal, Pte. Tourtemagne, Omen Roso
Nouvel an 2023 – 2024 à Zinal
J1
Après un bon petit café à la boulangerie de Vissoie, nous voilà en route pour l’Illhorn sous un soleil radieux. Cours de conversion. Nous pique-niquons sur le sommet quasi privatisé puis descendons à l’Illsee avant de remonter rejoindre les pistes. Une soirée au restaurant clôt cette première journée.
Hallelujah ! (inspiré par la musique chantée par nos voisins de chalet).
J2
Omen Rosso : soleil, belle neige, passage clef de la rivière et enfin le sommet à la troisième tentative. Hallelujah ! A minuit nous chantons sous les flocons et inventons une chorégraphie sur la place du village.
Nous voilà entre Mauler et vin chaud prêts à passer le cap 2024 dans les yeux d’Emilie avec la chenille qui redémarre et les démons de minuit. Hallelujah !
J3
Randoparc depuis le haut des cabines de Bendolla à Grimentz jusqu’à la cabane des Becs de Bosson où les 500 m annoncés se sont transformés en 1'100 m de dénivelé. Mise en pratique extrême des conversions (25… on a ensuite arrêté de compter). Délicieuse soupe aux légumes pour se remettre du vent glacial et des conversions, puis nous descendons dans la poudreuse, oui : la poudreuse ! Hallelujah ! avant de repeauter pour remonter au col des Becs et de profiter de la longue descente sur Grimentz. Arrivée juste à temps pour la dernière cabine du retour sur Zinal. Pour finir sur une soirée Monopoly endiablée au son de la guitare : Hallelujah !
J4
Toûno
Sa 30 déc. 2023
Initiation ski de rando - Combe de Barasson
Samedi 30 décembre 2023, cours d'initiation au ski de randonnée
6 participants arrivent au Bivouac Napoléon à Bourg St-Pierre, à savoir deux Anne-Laurence, Sylvie, Claudine, Patrick et votre serviteur Michael. Christelle, que l'on ne présente plus, nous demande quelles sont nos attentes pour ce cours. Il s'avère que personne parmi nous n'est un vrai débutant et que nous sommes plutôt des gens qui souhaitent progresser ou se remettre au ski de randonnée après un accident.
Après une petite heure de discussion autour de l'équipement, c'est parti pour la partie pratique au départ du parking de Bourg-St-Bernard. La bonne humeur est au rendez-vous, le ciel est bleu et le soleil radieux.
Dans un premier temps, nous nous concentrons pour glisser nos skis sans les soulever.
Arrivés à l'Hospitalet, nous attaquons le plat de résistance du cours : l'exercice des conversions (attention ! ne comprenez pas conversion comme un changement de religion ou la conversion à une religion, mais une technique pour tourner dans une pente de 30 degrés ou plus à la montée). La souplesse des dames n'est pas à démontrer. Quant au soussigné, il envisage de commencer la danse classique pour améliorer sa souplesse.
Suite à cela, nous mettons les couteaux, la pente est raide, la neige est dure, il y a du vent. Après presque trois heures de montée entrecoupée de différents exercices et arrêts pour commenter les conditions, nous nous arrêtons pour prendre notre pic-nic.
Christelle nous guide pour la descente. La neige est compactée par le vent et dure, sauf un petit endroit où nous trouvons un peu de poudreuse. Nous descendons jusqu'au parking puis retournons au Bivouac Napoléon pour le débriefing. Journée parfaite avec un beau soleil et une bonne équipe de gens motivés.
(N.B. le soussigné aurait aussi besoin d'un cours Tetris pour optimiser le rangement dans un espace restreint)
Michael Ledermann
Di 24 déc. 2023
Noël entre amis à la Cabane Perrenoud
24 décembre :
Petit, mais costaud !
Tel est le groupe qui partage ces 24 et 25 décembre 2023 à la Cabane Perrenoud. Il est certes modeste par son nombre mais n’en est pas moins enthousiaste et ravi de cette aubaine organisée par Albertino Santos.
Ce 24 vers 16h45, nous quittons la route à pied pour rejoindre la cabane. Le parterre de neige ne nécessite pas l’utilisation des raquettes. Nous avons la chance de monter au moment du coucher du soleil qui est juste féérique sur le Jura. Le massif et ses forêts ont l’air d’être en feu : l’horizon passe du jaune à l’orange et au rouge vif. Les sapins se profilent dans ce tableau flamboyant comme des découpes de papier sur une tapisserie.
Nous arrivons au chalet, accueillis par un bon feu entretenu par Myung-Sophie. Le poêle répand sa douce chaleur dans la salle de vie. Après un apéritif convivial, nous goûtons aux délicieuses préparations de notre Chef Albertino, toutes en saveurs et de belle présentation.
Puis on s’emmitoufle, on se chausse, et avec bâtons et lampes frontales, on affronte la nuit et le frais pour espérer apercevoir le Xyloplantaflou, papillon de nuit qui profite des longues nuits de décembre pour passer du stade de chenille à celui de papillon fluorescent. On ne le verra pas, mais la balade nocturne a été un vrai moment de plaisir partagé.
Après une (ou deux) prunelles de Bourgogne, la nuit a été régénérante pour tous.
Le 25, lever de soleil grandiose sur les Alpes.
Re-balade sur les crêtes après le ptit-déj, dans le vent sibérien qui encercle le Creu-du-Van. Mais le soleil est déjà radieux et le ciel est d’un bleu immaculé.Ce grand bol d’air hivernal sera suivi d’un repas Paella du Chef, riche et succulente.Tout ce petit monde se met en train pour rendre au chalet son aspect propre et accueillant pour les prochains veinards qui s’y installeront.
Merci à vous, amies, merci Chef, cette veillée fut originale, conviviale, joyeuse et chaleureuse. Elle fera partie de ces souvenirs qui prennent place tout au fond du cœur.
Patricia
Di 24 déc. 2023
Bäderhore (2008m)
Nous sommes 6 au Jaunpass pour monter en direction du Bäderhore! Soleil radieux, météo très douce. C’est l’occasion d’entrainer les conversions. Par sécurité, on enlève les skis sur 50mètres pour passer une zone rocheuse. Jolie descente de 500 mètres dans une neige très changeante, poudreuse, parfois lourde, parfois glacée.
A l’arrivée, la météo se couvre jusqu’à la fin de la journée.
Merci à Christelle pour cette magnifique sortie.
Anne-Laurence
Sa 23 déc. 2023
Noël au Simplon
Jour 1 :
Ce matin, le groupe était divisé entre la team voiture et la team train.
Nous avons quitté Neuchâtel en ce 23 décembre très tôt, en direction de Berne pour ensuite plonger dans les profondeurs de nos majestueuses montagnes à travers les 35 kilomètres du Lötschberg.
Notre dernière étape nous a conduits en bus depuis Brig jusqu'à notre destination finale : le magnifique et imposant Hospice du Simplon, bientôt bicentenaire, surveillé par l'aigle de pierre d'Erwin Friedrich Baumann.
Tout le monde était présent pour prendre possession des chambres et de s'y installer.
Cependant, un problème est apparu : la neige, tant attendue, n'était pas au rendez-vous.
Le Simplon semblait avoir été privé de cette denrée précieuse, et le vent avait malmené le pauvre tapis blanc, laissant apparaître des petits troupeaux de rochers ici et là.
Après une évaluation minutieuse des conditions et de tous les paramètres nécessaires pour mener à bien notre première petite escapade, nous avons jeté notre dévolu sur le Staldhorn.
Le départ a été donné en début d'après-midi, et pour la plupart d'entre nous, c'était la première sortie de la saison. Après un petit check préliminaire au départ et une remise en jambe avec quelques conversions, nous étions prêts à attaquer la belle pente.
Le tracé était efficace, ce qui nous a permis de ménager nos peaux.
Le sommet est rapidement apparu à l'horizon, accompagné d'un peu de vent. Cependant, selon quelques amateurs de météo, celui-ci devait fortement s'affaiblir le lendemain... spoiler alerte : FAUX.
Nous avons tous atteint cette belle croix métallique avec une vue sublime sur notre QG qui se dressait fièrement au fond de la vallée.
Après une poignée de mains chaleureuse et quelques photos souvenirs, nous avons entamé la descente douce et tranquille sur une neige bien lisse et dure, mais qui se laissait facilement travailler par nos carres.
Ainsi, toute la troupe s'est rapidement retrouvée au pied de l'hospice, où la fin de la journée s'est entremêlée entre verrée et jeux de cartes en attendant le repas.
À 19 heures, le son de la cloche retentit, annonçant l'heure du repas.
Nous étions les premiers au rendez-vous, affamés, tel des cancres au fond de la salle.
Nous avons finalement reçu notre pitance : une salade, un plat de viande et... c'est tout.
Alors que les autres tables avaient reçu légumes et pommes de terre, nous et nos pauvres estomacs criant famine avons été oubliés.
Finalement, après avoir fait des signes de SOS, nous avons obtenu une ration de riz chacun, ainsi qu'un peu de purée de pomme en dessert.
C'est ainsi que nous nous sommes retirés dans nos quartiers, certains avec l'estomac gargouillant, afin de terminer cette soirée autour de jeux de cartes et discussions de tout horizon avant de tous s'en aller dans les bras de Morphée.
Récit : Sacha
En ce deuxième jour, le 24 décembre la météo annoncée est comme celle de hier
Ciel bleu et fort vent !
Nous optons tout d'abord pour le galehorn mais au vu des accumulations de neige sur les pentes raides où nous devions passer nous revenons en arrière et choisissons le tadenhorn.
La montée avec un vent de face non négligeable était sportive et plutôt rafraîchissante
Arrivés en haut de la pente pour bifurquer sur le sommet, nous voyons apparaître de loin les premières pâquerettes fleurissant sur la pente.
Nous optons donc pour le pic sprugli un peu plus loin
Arrivé au col le vent forcissait et nous nous sommes équipés de nos couteaux pour nous cramponner au sol
Arrivés au sommet il en était difficile d'en repartir au vu du vent plus que violent
C est avec nos couteaux que nous avons commencés la descente pour enlever nos peaux plus loin. En descendant nous avons trouvé un coin paisible au soleil pour pique niquer.
C'est tôt que nous sommes rentrés pour faire des tournoi de ping pong baby football et de jeux de cartes
Apres un copieux apéro nous avons été reçu pour le repas de Noël qui cette fois était plus que copieux
Nous avons appris ensuite que dans le village du Simplon des rafales de vent on été enregistrées à 76km/h.
Ça devait être bien plus au sommet!
Un Noël où ont aura pris l'air on pourra dire ;-)
Nous avons ensuite finit la soirée par des jeux et nous nous sommes couchés pas trop tard pour être en forme pour la journée du lendemain.
Récit Inès
Noël au Simplon – 3ème jour – 25.12.2023
En ce jour de Noël, nous partons en début de matinée de l’Hospice du Simplon pour nous rendre au sommet du Mäderhorn (altitude 2895).
Un petit déplacement en voiture jusqu’au parking de la station de départ du téléski de Rothwald/Wasenalp est notre point de rendez-vous, pour cette course.
Le début de la montée se fait dans une forêt et sans grande difficulté. La météo est ensoleillée avec parfois quelques nuages. L’enneigement est assez mince. Toutefois, nous progressons bien et découvrons à certains endroits de magnifiques chalets cachés par des arbres imposants.
Une fois sortie de la forêt nous suivons le bord des pistes de ski jusqu’à la station d’arrivée. Delà, nous poursuivons notre rando jusqu’à une pente bien raide et dure. Un peu plus haut, nous devons effectuer un portage car la déclivité est soutenue et gelée.
Notre fin d’ascension à pied se passe très bien et nous arrivons à un col qui est notre point final. En effet, le dernier bout pour atteindre le sommet est trop exposé.
De cet endroit, nous avons une vue magnifique sur les sommets suivants : Monte Leone, Breithorn et Hübschhorn, qui sont soupoudrés de neige et qui fait ressortir les différents tons de gris des rochers, simplement de toute beauté. Magie de la montagne, mais toujours aussi exaltante.
Le début de la descente raide se passe bien pour chacune et chacun. Plus bas, une pause bien méritée est faite avec un généreux soleil et un panorama somptueux.
Ensuite, il est temps de poursuivre la descente jusqu’au parking, d’une part et d’autre part d’étancher notre soif au restaurant !
Magnifique sortie dans une très bonne ambiance et qui clos ces trois jours à ski, très agréables.
Un grand merci à notre chef de course du jour, Jérôme, pour l’organisation parfaite et pour avoir taillé les marches lors de la monté finale.
MERCI à toute l’équipe pour ces moments sympathiques, conviviaux et privilégiés partagés en montagne.
Récit Adrien
Sa 23 déc. 2023
Noël partagé au Paradis
Le récit
Ma 19 déc. 2023
Bürglen (2165m) et Gemsflue (2154m) / Gantrisch
Nous sommes 8 au départ de la Untere Gantrischütte. Montée en direction du Morgetepass. Quelques-uns mettent les couteaux pour franchir les 50 derniers mètres.
On continue en direction du Bürgle. On passe par la Gemsflue avant de redescendre par le Morgetepass. Pour combler cette journée, on passe par le Gantrischseeli pour monter au Birehubel.
Magnifique course de début de saison. Neige un peu dure à skier.
Merci à Christelle, notre cheffe de course.
Anne-Laurence
Di 17 déc. 2023
Alpiglemäre (2044m)
Jolie course de début de saison avec un grand soleil et une température très douce pour la saison. Nous n’avons pas pu aller à l’Alpiglemäre comme prévu car il n’y avait pas suffisamment d’enneigement au départ, et nous sommes finalement montés à la Galmschiebe dans le Diemtigtal. La neige était malheureusement un peu lourde à la descente du fait du soleil généreux et de la température élevée… On a quand même eu beaucoup de plaisir !
Sa 16 déc. 2023
Flocon, où es-tu? Au Pic Chaussy ou ailleur
FLOCONS de … MORCLES !
Après une semaine où l'isotherme 0 a fluctué entre 2500 mètres et 700 mètres avec son lot de fortes intempéries et un danger d’avalanches élevé, le choix de la destination s'est avéré difficile entre une course engagée et une course défensive. Ce n’est que la veille de la course, après reconnaissance du terrain, que les chefs de course ont pu opté pour la Grande Dent de Morcles et renoncé au plan B défensif de la Haute Corde. En arrivant sur le parking d'Ovronnaz, le soleil nous a accueillis avec éclat, et la neige fraîche de 40-50 cm tombée jusqu’au jeudi précédent embellissait le paysage. Le risque d'avalanche 3- étant acceptable en fonction des conditions sur site, la course a pu commencer. Notre groupe de 10 personnes s'est dirigé vers les installations d'Ovronnaz, puis directement vers la combe de Pré-fleuri. Nous avons suivi un groupe du CAS encore plus imposant jusqu'au sommet du col de Fenestral, offrant une vue imprenable sur le lac supérieur de Fully. Équipés de crampons, nous avons franchi le passage clé du rocher après le col. Le sommet de la dent fut ensuite atteint après une pause déjeuner bien méritée dans un décor de rêve. Neige fraiche et très peu de traces, la descente jusqu’à Teta Seri fut somptueuse puis on a remis les peaux pour atteindre le sommet de Teta Seri et savourer après tous ces efforts la descente ultime pour un skieur. Après la descente trop courte à notre goût, nous avons échangé nos impressions de la journée au restaurant de Jorasses.
Nicolas
Ve 15 déc. 2023
Aération des peaux : Diemtigtal / Fribourg
Changement de programme en raison du danger d’avalanche marqué et du manque de neige en basse altitude.
Nouvel objectif : Tête de Bavon (2476m) depuis Vichère (VS)
Superbe poudreuse entre 15 et 35cm, beau temps frais, peu de vent.
Les deux courses de Jonas Mayor et de JM Oberson ont fusionné pour optimiser les transports.
En conséquence, 14 clubistes enthousiastes (bravo les débutants) ont bénéficié de l’attention efficace et bienveillante des chef-fes de course : Jonas, Iris, Camillle, Eric et Jean-Michel.
Journée mémorable avec un superbe panorama.
Jean-Michel
Je 14 déc. 2023
Morat - Bibera - Kerzers
15 athlètes ( selon un participant) se retrouvent en gare de Neuchâtel pour prendre le train super à l’heure direction Morat.
Par un ciel couvert, nous entamons notre rando jusqu’au panorama d’Aderahubel. Comme il n’y a pas eu de café, une petite friandise a été offerte.
Nous continuons en traversant Burg, Burggrabe et la forêt de Morat. Un petit arrêt vers la pisciculture de Gempenach, et nous rejoignons la rivière Bibera.
Arrivée à Midi pile au restaurant Biberenbad, ou nous profitons d’un succulent repas. Nous reprenons notre course le long de la Biber avec quelques petits
passages boueux et glissants, et nous atteignons Kerzers . Parcours de 16km en 04h00, avec un dénivelé de +-256m.
Je remercie les athlètes pour leur sympathique compagnie, ainsi qu’à Gilbert pour son aide.
Guy
Lu 11 déc. 2023
Ski de piste aux Ménuires
Récit de course : Ski de descente du lundi 11 au vendredi 15 décembre 2023 aux Ménuires
En suivant une longue tradition, 10 Jeudistes ont passé une petite semaine aux Ménuires pour faire ensemble du ski de descente. Comme d’habitude, nous avons logé à l’Hôtel Pelvoux, qui nous met à disposition des chambres « single », fort appréciées. Comme la demi-pension du restaurant situé à côté de l’hôtel laisse quelque peu à désirer, nous avons pris les repas du soir dans différents restaurants de la galerie marchande, accessible en chaussures de ville : lundi soir à la carte, mardi soir fondue au Beaufort (un délice), mercredi soir la Pierrade au bœuf, jeudi soir de nouveau à la carte. Bien sûr, le souper a été dûment précédé de l’apéritif : le lundi, c’est Dominique qui nous a généreusement désaltérés pour fêter son anniversaire – encore une fois tous nos vœux à lui -, puis ce fut le tour des vétérans, comme sont appelés ceux qui ne paient pas les remontées.
Mais venons-en à l’essentiel. Contrairement aux prévisions, absolument exécrables, nous avons pu skier tous les jours, en variant des descentes avec des giboulées, du brouillard, du jour blanc, mais également quelques percées du soleil. Comme pour les randonnées, chacun choisissait son groupe en fonction de ses envies et possibilités. Malheureusement, un des participants à fait un soleil le deuxième jour en se blessant à la nuque, ce qui l’a obligé de limiter quelque peu ses ambitions. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Le clou de la semaine fut le vendredi : ciel bleu, soleil éclatant, neige poudreuse dans les hauteurs ; quel bonheur ! Nous avons donc décidé d’arrêter de skier vers 14:30 et de partir à 15:00. Un grand merci aux conducteurs des trois voitures d’avoir accepté ce départ tardif, et de nous avoir véhiculés lors des deux trajets de 310 km. Merci également à Rolf d’avoir tenu les cordons de la bourse pour les dépenses collectives et d’avoir joué le rôle de conseiller en gastronomie.
A tous les participants, merci pour les discussions animées, pour l’ambiance chaleureuse et amicales, et d’avoir offert au soussigné toutes les victuailles nécessaires pour un souper savoyard en tête-à-tête avec sa dulcinée.
Alfred
---
Alfred Strohmeier, alfred.strohmeier@gmail.com, +41 79 241 64 49
Je 7 déc. 2023
Fête de Noël
texte
Lu 4 déc. 2023
Fondue de fin d'année
Sur le parking des Gollières, saison grippes et Covid oblige, nous ne sommes plus que 15 participants au lieu des 22 prévus initialement. La répartition des sacs à dos, raquettes et bâtons dans les 3 voitures ainsi vite faite, direction le col du Mont Crosin.
A peine le parking du col quitté, la neige se met à tomber, le vent souffle assez fort et la visibilité est plus ou moins bonne. Doudounes bien chaudes sur le dos et bonnets visés sur le crâne, nous montons allégrement dans 20 à 30 cm de neige poudreuse vers le chalet La Jonquille, section Chasseral, pour la traditionnelle fondue de fin d'année des Lundis X.
Le chuintement des pales d'éoliennes nous tient d'abord compagnie et nous sert de repérage, puis le chemin se perd dans les sapins. Grâce aux GPS conjugués de Heinz, Philippe et Adrien, nous arrivons sains et saufs à la cabane, très bien accueillis par J.R. le gardien. L'apéro fourni par les participants, puis la fondue mélangée avec dextérité, suivie des desserts, nous font vite oublier le blizzard, le froid et la neige picotant les yeux.
Le retour se fera dans des conditions encore plus exécrables et l'arrivée aux voitures est bienvenue.
Pour ce dernier Lundi-X de 2023, l'hiver était vraiment là !
Merci à tous les participants et bonnes fêtes.
Nadia
Me 29 nov. 2023
Abattage d’un arbre à l’ancienne
Abattage d’un arbre à l'ancienne
La journée commence par une petite marche pour se mettre en jambes entre Bevaix et Perreux et apprécier le soleil radieux (seul jour de la semaine)!
Arrivés au lieu de rendez-vous, la forêt nous est présentée sous toutes ses facettes par un bûcheron passionné, Paul Bischof. Ensuite nous faisons la connaissance des outils bien affûtés. La hache avec démonstration d’une épilation du bras, et du “passe-partout” (scie à large lame avec une poignée dévissable à chaque extrémité). Le collet de l'arbre à abattre est déjà préparé. Puis c’est le moment de comprendre comment se positionner avec un double-mètre en forme de T afin que l’arbre tombe à l’endroit souhaité en toute sécurité, tant pour la forêt que pour les participants. Après quoi, Paul procède au moyen de sa hache, à une entaille à la base du tronc d’environ 45 degrés. Nous avons tous pu nous exercer au maniement de la scie avec délicatesse et rythme jusqu`à la largeur de la charnière indiquée. Régulièrement des coins de bois son enfoncés pour inviter l’épicéa à tomber. Le mouvement et le bruit du tronc nous indique le moment où il est temps d’arrêter de scier. La chute du conifère est lente. Cet instant est à la fois émouvant et beau. La coupe de l’arbre est douceur étonnante au toucher.
Une torrée préparée par Claude et Joseph a rempli nos estomacs criant famine.
Nous avons retenus de cette journée, que notre tâche est d’avoir un immense respect pour nos forêts, poumons de notre planète. Elles seules pourront nous sauver si nous la considérons comme un élément primordial de notre TERRE.
Nous avons tous été captivés par les propos d’une grande pertinence et d’une immense sensibilité de notre bûcheron.
Pour terminer, le chemin nous a conduit jusqu’à Boudry ou chacun est rentré chez soi.
Ve 24 nov. 2023
Le Felsenweg du Bürgenstock
En raison d’une météo grise, nous avons remplacé la course au Bürgenstock par une balade entre Soleure et Buchegg- Kyburg.
Je 23 nov. 2023
Les Prés d'Orvin - Nods via Chasseral (par la crêt
Texte suivra
Je 23 nov. 2023
Le long de la Reuss de Mellingen à Turgi
Récit de course du 23 novembre 2023
Course A: Le Château d'eau du plateau: de Mellingen à Turgi
20 participants ont pris le train le matin tôt pour venir suivre le dernier tronçon de la Reuss et explorer le « Wasserschloss », littéralement le château d’eau, constitués par la rencontre de l’Aar, de la Reuss et de la Limmat.
Arrivés à Mellingen, nous avons commencé par le traditionnel café au Restaurant Löwen. Après un bref tour dans la vieille ville, nous avons suivi le bord de la Reuss par un temps couvert, mais de température agréable. Les vues sur les berges sauvages de cette puissante rivière nous ont émerveillés. Peu avant Birmingstorf, encore avant midi, ce fut l’heure de l’apéritif, apprécié par tous. Nous sommes ensuite montés jusqu’au village, où nous avons été accueillis dans le cadre somptueux du Gasthof zum Bären. La soupe à l’orge des Grisons (Bündnergerstensuppe), suivi d’un vol au vent aux boulettes de veau accompagné de petit-pois et carottes, accompagné d’un verre de Pinot Noir de Birmenstorf et d’un verre d’eau au prix d’or, ont été servis à une vitesse incroyable. Après le café accompagné d’une délicieuse friandise au chocolat, nous avons repris la randonnée. Le soleil était maintenant au rendez-vous et le ciel bleu nous souriait. Après une bonne heure, nous avons aperçu sur l’autre rive Windisch, le bien connu Vindonissa de Romains. Un peu plus loin, le barrage révélait toute la puissance de la rivière. La suite du cheminement se faisait sur le bord de la rivière revenue au calme, pour finalement arriver au confluent de la Reuss et de l’Aar, que nous avons pu observer depuis le pont de chemin de fer menant à Turgi. Après un court trajet à travers quelques maisons et le long de l’Aar, nous sommes arrivés dans le delta formé par celle-ci avec la Limmat. Encore un petit effort en suivant cette rivière donnant lieu à maints barrages, et nous voici à la gare de Turgi. Cette course fut une belle découverte pour la plupart d’entre nous.
Nous avons parcouru 19.8km, en 4h50, y compris un dénivelé de 250m. A mon avis, une performance plus qu’honorable.
Un grand merci à tous les participants pour la bonne humeur et l’ambiance amicale. Merci à Jacques I. de m’avoir accompagné.
Alfred Strohmeier
Di 19 nov. 2023
Mont de Couvet - Le Châble
Dimanche 19 novembre – 8 participants – 13.2km – +-570m
A la découverte des sources du Val-de-Travers: Le Sucre et Les Cambudes.
Course raccourcie à cause de la météo et des chemins trop boueux.
Je 16 nov. 2023
Altreu
14 personnes se retrouvent en gare de Neuchâtel. Avec pas mal de retards des trains, quelques sprints et du suspens, nous arrivons quand même à Büren an den Aare.
A cause des trains régionaux supprimés à Cornaux et Cressier, 1 Jeudiste a dû abandonné à notre marche et notre co-organisateur nous a rejoint à Aarbrügg .
Après le café, nous commençons notre randonnée au bord de l’Aare. Suite aux crues, nous devons abandonner notre parcours initial et de reprendre par la rive gauche.
La pluie nous accompagne pendant un bon moment. Arrivée à Altreu, nous prenons un apéro relax, à l’extérieure.
Après un excellent repas copieux, nous continuons notre rando avec une pluie légère, jusqu’à Bellach. Retour à Neuchâtel,16h32, sans embûche ( mais oui ! ) .
Guy
Ma 7 nov. 2023
Herzogenbuchsee Wynigen
Cuno Amiet et Bruno Hesse n’auraient certainement pas sortis leurs chevalets et leurs palettes pour peindre les
paysages d’Oschwand en ce jour pluvieux et venteux. Cela n’a pas empêché notre groupe des 10 marcheur(se)s
de suivre leurs traces entre Herzogenbuchsee et Wynigen. Nous admirons de magnifiques fermes bernoises avec
leurs énormes toitures en croupe nichèes dans un paysage de collines et de forêts. Nous nous arrêtons quelques
instants pour admirer une plantation d’aronias et faire quelques emplettes de baies, miel et sirops dans un “lädeli”
aménagé sur place. Avant de rejoindre Wynigen nous profitons encore du “Wandergeist” une petite bouteille de
liqueur nichée dans un petit écrin suspendu à un tronc d’arbre. Un petit détour pour admirer la cascade de Murg et
nous rejoignons la gare avant de nous faire rattraper par une copieuse averse.
Ve 3 nov. 2023
St.Imier-Nods
Malgré une météo paraissant plutôt défavorable, la randonnée est maintenue, modifiée la combe Grède étant fermée. Départ de Cormoret direction La Fauchette, les Limes du Bas, les Limes Derrières. La montée est belle, dans la forêt d’automne, puis dans les pâturages. Au point 1367, remarquables arbres torturés, merveilleux site un peu trop exposé au vent pour le pique-nique, pris un peu plus bas avec une vue splendide sur la combe Grède, agrémenté pour le dessert par un bon cake d’Ida. Il fait froid, nous repartons pour la descente sur le pré aux Auges, et la montée à Chasseral, dont la crête est saupoudrée de neige et givre. L’hôtel est fermé, pas de café. Jolie descente sur Nods par le sentier pedestre, dans la forêt. La météo nous aura offet une fenêtre des plus favorables, sans pluie ni vent excessif qui nous aurait obligé à éviter la forêt en raison du risque de chutes de branches et d’arbres. Très belle randonnée d’automne, appréciée de toute l’équipe. Merci aux conseils d’Adrien et de Marie-Claude.
Christiane
Lu 30 oct. 2023
Chemin-Dessus, La Crevasse
Ve 27 oct. 2023
Traditionnel Saucisson à la cabane Perrenoud
Je 26 oct. 2023
Chasseral (1606m)
15 Jeudistes motivés et enthousiastes se sont retrouvés à 8h00 au restaurant du Val pour les cafés et croissants, généreusement offerts par notre ami Jean-Pierre Baer, à l’occasion de la naissance de sa deuxième petite-fille prénommée Elsa. Encore félicitations et un tout grand merci à Jean-Pierre. Nous avons ensuite traversé le Val-de-Ruz en voiture pour nous rendre aux Savagnières, point de départ de la course du jour.
La colonne s’est mise en route à 9h00, sous un ciel bas mais sans pluie. Un peu après la métairie des Plânes, nous avons croisé un premier groupe d’une dizaine de chamois, puis un deuxième en arrivant à La Corne, d’où le brouillard nous a empêché de voir Saint-Imier, les éoliennes ou encore la combe Grède. Nous avons rencontré un troisième groupe de chamois entre la Corne et le Pré au Auges, un peu méfiants mais nullement effrayés. Puis la pluie est venue nous tenir compagnie dans la montée sur la Métairie de Morat, lieu de notre seconde pause. La dernière montée sur Chasseral s’est effectuée avec une forte pluie et un très fort vent d’Ouest. Sous l’émetteur, que nous avons pu entrevoir, la pluie s’est enfin arrêtée, mais pas le vent. Le groupe est finalement arrivé au restaurant de Chasseral à 11h45. Les Fondues et Jambons - Roestis servis étaient tout à la fois bien mérités et appréciés. Après les cafés et les vêtements plus ou moins séchés, nous sommes repartis tout ragaillardis à 13h30, sous un vent qui n’avait de loin pas faibli : moyenne mesurée à Chasseral à 64 km/h avec des rafales à 107 km/h. La descente via l’Egasse et la métairie des Plânes s’est effectuée sans problème, sans pluie, et même sans vent sur la partie finale, avec une arrivée aux voitures à 14h45. En résumé : 13 km parcourus en 4h00 avec un dénivelé de +/- 640 m.
Je tiens encore à remercier très sincèrement tous les participants pour la très bonne ambiance, l’esprit de camaraderie et l’attitude toujours positive. Je remercie également très chaleureusement Jacques Isely, coorganisateur et trésorier du jour, pour son support, tant pendant la phase de préparation qu’aujourd’hui lors de la course.
Jean-Bruno Kaiser
Lu 23 oct. 2023
Le Saanenland vu d'en haut
Di 22 oct. 2023
Au fil du Doubs... suite et fin en VTT !
Balade automnale en VTT le long de la jolie vallée du Doubs, parée de magnifique couleurs en cette saison. Petit excursus à pied pour voir la chute (ou plutôt le filet d'eau en ce moment) du Bief de Vautenaivre, et visite guidée de la Collégiale de St-Ursanne et de ses multiples trésors. Une très belle journée d'automne dans le Jura.
Je 19 oct. 2023
Mont Raimeux
19 intrépides ont participé à la course A au Mont Raimeux ce jeudi 19 octobre, malgré des prévisions météo changeant d’heure en heure, et la possibilité offerte encore mercredi matin de se désister. Bravo !
Comme annoncé, nous avons pris le train jusqu’à Corcelles BE, puis nous sommes montés les jolies gorges appelées Gore Virat jusqu’aux nombreux Raimeux : Raimeux de Crémines, Sommet du Mont Raimeux, Raimeux de Grandval, Raimeux de Belprahon, pour descendre ensuite sur Moutier.
Si les vues sur le Jura et ses vallées, en particulier le Val Terbi, également appelé Ma Vallée, étaient un peu limitées par la brume et des nappes de brouillard, au sommet, nous avons pu apercevoir l’Eiger, car les Alpes jouissaient du föhn. Peu avant la descente vers Moutier, nous avons joui d’une superbe vue sur les gorges reliant Moutier à Delémont. Au sommet, où nous avions l’intention de pique-niquer, un vent soutenu et froid nous en a dissuadés, et nous avons donc cherché refuge dans le prochain Raimeux, les uns dans un cabanon, les autres dans un tipi (merci HUW !).
A plusieurs reprises dans la journée, chaque fois pour une courte durée, il y a eu une pluie fine, mais jamais rien de bien grave. Dans les gorges et sur la crête, nous étions protégés par les arbres, et dans les pâturages, les chemins se prêtaient aux parapluies.
En résumé : 12.6km, +709m, -830m, env. 4h45, sans les pauses. Chemin raide à la montée dans les gorges et quelque peu glissant, déconseillé à la descente. Le chemin à la descente vers Moutier est en excellent état, avec quelques passages peu nombreux un peu plus délicats.
Nous avons donc bien fait d’entreprendre cette randonnée ; elle nous a initiés aux temps moins cléments devant la porte. Elle s’est terminée par le pot de l’amitié à Moutier. Et comme nous avions marché d’un bon pas, nous avons pu prendre le train de retour une demi-heure plutôt que prévu.
Un grand merci aux participants pour le bel esprit d’équipe et leur amitié. Merci à PAB, notre cher président, de m’avoir assisté.
Alfred
Me 18 oct. 2023
Regards sur les pâturages boisés
La course a débuté à Fleurier avec une météo qui paraissait de bonne humeur. Nous avons commencé la montée sur un chemin carrossable, puis par un sentier raide dans la forêt. Après environ deux heures d’efforts, nous sommes arrivées vers la Preisette sur le plateau de pâturages et de forêts de la Grandsonne. Une première surprise extraordinaire nous y attendait : une troupe de becs-croisés des sapins – mâles au plumage rouge vif, femelles pâles et plus ternes s’égaillant d’arbre en arbre. A la Grandsonne nous avons retrouvé Martial de Montmollin, ingénieur forestier qui nous avait apporté café et noix de cajou. Surtout (quel privilège) il nous a offert un regard neuf sur ces paysages du Jura grâce à des explications passionnantes ! En l’absence de vaches et donc de pâturages, le paysage ne serait que forêt dense - à cette altitude, forêt de sapins et d’épicéas émaillée de quelques feuillus. L’équilibre à trouver entre pâturages et forêts est très subtil et demande l’intervention et la collaboration d’ingénieurs forestiers (quels arbres faut-il couper ou faire repousser), d’ingénieurs agronomes (combien de vaches peuvent-elles pâturer dans les diverses zones) et de naturalistes. S’il est facile de dégager des pâturages en abattant des arbres, il est en revanche plus difficile de réintroduire ces derniers, car le bétail les abroutissent. Il existe différentes manières de contourner cette difficulté : construire des structures en bois ou des murets de pierre sèches pour entourer les jeunes pousses, favoriser la présence de buissons épineux (tels que les genévriers) pour permettre le développement de pousses en leur sein, prévoir, lors de coupes d’arbres, de laisser des souches relativement hautes afin que les résineux puissent prendre racine à leur sommet, loin du museau des bovins. Après cette halte tellement enrichissante aux environs de la Grandsonne, nous avons poursuivi notre chemin en traversant une zone de dolines, certaines ouvertes, d’autres bouchées et formant ainsi un petit marais, d’autres encore abritant des résineux qui avaient pu ainsi échapper à la gloutonnerie des troupeaux (les résineux développent de splendides branches basses dès lors qu’ils ont assez de lumière). Notre ingénieur forestier a insisté sur la difficulté qu’il y a à abreuver des troupeaux dans un paysage karstique ! Après le pique-nique de midi qui s’est déroulé à la lueur des chandelles dans le refuge des Roches Eboulées au pied du Chasseron, nous avons repris la montée sous un ciel devenu menaçant et avons rejoint le sommet sous une pluie battante. Le vent était assez fort lorsque nous avons longé la crête en direction de St-Croix, mais aucun de ces contre-temps météorologiques n’a pu éroder notre plaisir. Lors de la descente sur St Croix, nous avons pu voir encore l’évolution d’un paysage passant d’une forêt laissée à elle-même, à celui d’un déboisement important en vue de réintroduire des pâturages ainsi que l’état du terrain après deux ou trois ans. Comment décrire notre bonheur d’avoir pu découvrir la richesse insoupçonnée contenue dans tous ces éléments paysagers ? La balade a été magnifique et la journée éclairée par Martial de Montmollin que nous remercions ici très, très chaleureusement !
Denise
Lu 16 oct. 2023
Bretonnières-Nozon-la Sarraz
Récit de course :
14 participants après 2 défections de dernière heure pour raisons de santé . Voyage en train sans histoire jusqu'à Bretonnière avec visite à la petite église du village du 12 ° siècle , bien sûr Romane au départ , modifications successives avec deux clochers , dont l'un en bulbe baroque (une rareté et curiosité pour la région ) .
Après cette visite, rando facile en direction du village de Premier , puis descente progressive vers le belvédère surplombant le village de Romain-Môtier . Description par 2 participants de l'histoire et de l'architecture de l'Ancienne abbatiale de Saint- Pierrer et Saint -Paul , un des plus anciens et remarquables édifices de Suisse .
Après pique-nique et café dans ce haut lieu , descente progressive des gorges du Nozon , en passant sous le village de Croy, , puis la cascade du Dard , impressionnante . Juste avant Pompaples, montée à l'hôpital de Saint-Loup et à son école des Diaconesses , jouant un rôle important dans le développement de la médecine en Suisse Romande et de la naissance des "soins à domicile " (bref historique).
Descente facile ensuite jusqu'à La Sarraz où reprise du train pour le retour .
En résumé , belle balade par un temps automnal magnifique , facile , 3 aspects culturels et excellente ambiance.
Ve 13 oct. 2023
Beichle
Peu après le départ de Chlusbode la pente s’accentue bien vite pour atteindre l’arête de Gsteigegg qui nous réserve encore
bien des raidillons avant d’atteindre la croix du Beichle à 1740m. Du sommet nous profitons d’une vue panoramique avec
à l’est les Alpes de Suisse centrale Pilate, Titlis au sud le Brienzer Rothorn et les 4000 Bernois Du Finsteraarhorn au Mönch
à l’ouest le paysage vallonné de l’Emmental et au nord la chaîne du Jura. La croix sommitale n’est pas encore l’objectif fixé
puisque le sommet cartographié du Beichle se situe quelques mètres plus loin à 1770m. Selon une randonneuse croisée sur le
sentier les communes de Flühli et d’Escholzmatt ont tenu à avoir chacune leur sommet!
Le chemin se poursuit le long de la crête avant d’entamer la descente à travers une forêt dense sur Escholzmatt.
Au retour nous profitons des derniers rayons de soleil (et de la bière) à la terrasse de la Grosse Schanze à la gare de Berne.
La grosse pluie de la nuit (après une longue période de sécheresse) nous fait mesurer la chance d’avoir profité de cette
journée si ensoleillée.
Lu 9 oct. 2023
VTT Jura
Sortie VTT lundi 9 octobre
Les conditions semblaient parfaites pour une belle journée mais celles-ci se sont révélées supérieures à nos attentes et nous avons passé plutôt une très belle journée.
Dès le matin, le ciel était d'un bleu limpide et la température très agréable, nous évitant de devoir mettre collants ou couches supplémentaires.
Notre parcours a commencé depuis Tête de Ran par une belle descente dans les bois sur Les Hauts Geneveys et s'est poursuivie bien évidemment par une belle remontée pour déboucher pour notre pique-nique à la Grande Sagneule à la mi-journée. La balade a continué en longeant le Mont Racine avant d'arriver à notre point de départ.
Pour les infos techniques:
distance: 26 km
D+/- :700 m/720 m
A noter, l'accueil le matin chez André et Doris avec les cafés et pour le retour l'après-midi, les bières qui nous attendaient
Merci à André pour la parfaite organisation, sans pour autant que cela soit un scoop, car chaque année sa sortie VTT est une référence
Fernand
Di 8 oct. 2023
De Vuiteboeuf à la Côte-aux-Fées
Soleil généreux pour cette traversée sud-nord à travers les Gorges de Covatanne, les Rasses, le Cochet (1485m), le point 1424m (la Collande et sa rose des vents), le Praisot, le Saut de l’Eau, le vallon de Noirvaux, la Grotte aux Fées, puis la Côte-aux-Fées. Traversée du pré de la Villette en file indienne et en silence. Le troupeau de vaches allaitantes y est gardé de près par un taureau attentif qu’il ne nous a pas déplu de voir sans cornes. Passage au Refuge de la Casba, à nouveau ouvert et accueillant été comme hiver. Pause pique-nique au sommet du Cochet avec vue sur Ste-Croix et les 6 éoliennes désormais dressées sur le Mont des Cerfs. La suite de la marche s’est effectuée en partie hors sentiers. Anciennement, un clubiste avait baptisé cette traversée “la rando des fils de fer barbelés”! Réputation confirmée. Cinq passages ventres à terre ont démontré la souplesse et la mobilité de chacune. En direction du vallon de Noirvaux, le Saut de l’Eau était à sec. Pas étonnant en cet été bien chaud. A la Côte-aux-Fées, pas de fontaine publique et pas de restaurant, fermé dans l’attente de nouveaux tenanciers. On appelera peut-être cet itinéraire à l’avenir la “rando des barbelés et de la soif”! Heureusement, une brave villageoise a rempli nos gourdes vides et la course s’est joyeusement terminée sur la terrasse (désertée) du restaurant, dans l’attente du car postal. MC